Popis: |
This article analyses essays on modern art written by T. E. Hulme and published originally in The New Age magazine between December 1913 and July 1914. In 1922, Herbert Read published posthumously Hulme’s series of earlier essays entitled “Bergson’s Theory of Art” (originally written in 1911-12) in The New Age. In 1924 he edited a separate volume, Speculations, which republished all essays by Hulme from The New Age, with the addition of “Modern Art and its Philosophy,” which was originally delivered as a lecture at the Quest Society in 1914. Through this writing Hulme came to be known as an avid defender of avant-garde art, as they emerge out of a debate on modern art between the expressivist approach and formalist formula, defending the artwork’s right for autonomy and freedom from representation. Referring to aesthetic theories by Bergson, Berenson, Riegl, Worringer and Lipps, Hulme positions himself within the context of formalist art criticism. Their ideas, including the intensity of reception, subjective approach and direct communication to a work of art, as well as the need for abstraction, were of great importance in the formation of modernist thought in art and literature. These formulations were strengthened by Hulme’s series of reproductions of modernist artworks also appearing in The New Age in 1914. This paper seeks to demonstrate that through his essays published originally in The New Age, which through its editorial policy encouraged critical debate, discussion and exchange of opposing viewpoints, Hulme attempted to promulgate modernist thought in Britain. Cet article analyse les essais sur l’art moderne écrits par T. E. Hulme et publiés dans le magazine The New Age entre décembre 1913 et juillet 1914. En 1922, Herbert Read a publié à titre posthume la série d’essais antérieurs de Hulme intitulée « Bergson's Theory of Art » (écrits à l’origine en 1911-12) dans The New Age. En 1924, il édite un volume, Speculations, qui reprend tous les essais de Hulme tirés de The New Age, en y ajoutant « Modern Art and its Philosophy », qui était à l’origine une conférence donnée à la Quest Society en 1914. Grâce à ces écrits, Hulme s’est fait connaître comme fervent défenseur de l’avant-garde, à partir d’un débat sur l’art moderne entre l’approche expressive et la formule formaliste, défendant le droit de l’œuvre d'art à l’autonomie et à la liberté par rapport à la représentation. En se référant aux théories esthétiques de Bergson, Berenson, Riegl, Worringer et Lipps, Hulme se positionne dans le contexte de la critique d’art formaliste. Leurs idées, notamment l’intensité de la réception, l’approche subjective et la communication directe avec une œuvre d'art, ainsi que la nécessité de l’abstraction, joueront un rôle important dans la formation de la pensée moderniste en art et en littérature. Ces formulations ont été renforcées par la série de reproductions d’œuvres d'art modernistes publiées par Hulme dans The New Age en 1914. Cet article cherche à démontrer qu'à travers ses essais initialement publiés dans The New Age, dont la politique éditoriale encourageait le débat critique, la discussion et l’échange de points de vue opposés, Hulme a tenté de promouvoir la pensée moderniste en Grande-Bretagne. |