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Cette contribution explore la conduite créatrice qui préside à la mise en œuvre d’un « autre-soi » dans L’Emmuré de Paris, premier long métrage du cinéaste Laurent Roth. Non seulement cette fantaisie documentaire à la première personne fait émerger les nœuds de la subjectivité et de l’altérité mais elle convoque aussi un héritage sensible où les proches, les anonymes et les grands hommes sont pris, sur un principe d’inclusion, dans de nouvelles relations de parenté. Il apparaît que l’imaginaire identitaire produit ici des frottements avec la fiction et l’expérimentation éclairant la part de l’autre dans la construction de soi et par là-même notre sensibilité contemporaine. This contribution explores the creative process that presides over the implementation of an "other-self" in L'Emmuré de Paris, the first feature film by filmmaker Laurent Roth. Not only does this first-person documentary fantasy bring out the knots of subjectivity and otherness, but it also summons a sensitive heritage in which relatives, anonymous people and great men are caught up, on a principle of inclusion, in new relationships of kinship. It appears that the imaginary identity here produces friction with fiction and experimentation, shedding light on the part of the other in the construction of the self and thus on our contemporary sensitivity. |
