Servants of the goddess: Female religious agency in archaic and fifth-century Greek epigrams and dedications

Autor: Day, Joseph W.
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2016
Předmět:
Popis: The roots of classical Greek public honorary display, often apparently secular in tone, can be found in much older forms of dedicatory display with their more explicit religious emphasis. As an example, I consider women and girls in archaic and fifth-century dedicatory epigrams and monuments: whether as dedicators or as dedicators’ family members mentioned epigraphically and/or depicted iconographically, these females are often presented and praised as religious functionaries. Female dedicators stretch from Nikandra (CEG 403, Delos, ca. 650; image and text may allude to her holding a priestly office laid down when she married) to the priestess Lusistratê (CEG 317, Athens, ca. 450; apparently honorary crowns for her service to the goddesses). Sixth-century sculpted korai from the Athenian Acropolis may belong to a comparable votive tradition, if they refer to the male dedicators’ daughters’ religious service to the polis in the Panathenaia. The korai are not named in epigrams, but they are often agalmata, a word associated with the performance of public religious rites in poetry, and Athena is named with epithets evoking her as goddess of the Panathenaia. Les racines de l'affichage public honorifique dans la Grèce classique, qui est souvent apparemment laïque dans son ton, peuvent remonter à des formes beaucoup plus anciennes d’affichage votif qui ont des accents religieux plus explicites. À titre d'exemple je prends en considération les femmes et les filles dans les épigrammes et les monuments archaïques et du cinquième siècle avant J.-C : que ce soit en tant que dédicantes ou en tant que membres de la famille des dédicants mentionnés dans l’incription et/ou représentés par l’iconographie, ces femmes sont souvent présentées et louées comme appartenant au personnel religieux. Les femmes-dédicantes vont de Nikandra (CEG 403, Delos, 650 ca. ; l’image et le texte font peut-être allusion au fait qu’elle avait une fonction sacerdotale qu’elle abandonna au moment de son mariage) à la prêtresse Lusistratê (CEG 317, Athènes, 450 ca. ; sont apparemment représentées des couronnes honorifiques offertes pour son service aux déesses). Les korai sculptées du sixième siècle de l’acropole d’Athènes appartiennent peut-être à une tradition votive similaire, si elles se rapportent au service religieux que les filles des dédicants effectuent pour la cité lors des Panathénées. Les korai ne sont pas nommées dans les épigrammes ; mais elles sont souvent des agalmata, un mot qui dans la poésie est associé à l’accomplissement de rites religieux publics ; et Athéna est nommée avec des épithètes qui l’évoquent en tant que déesse des Panathénées.
Databáze: OpenAIRE