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Le présent travail analyse la manière dont l’expérience de la Grande Guerre a influencé les techniques du récit romanesque et contribué à les développer dans le paysage de la littérature roumaine des années 1920, en choisissant comme étude de cas Le Dragon d’Hortensia Papadat-Bengescu. Ce roman, tout particulièrement, dénonce la narration omnisciente, pour inventer une écriture du témoignage qui gagne sa véracité en laissant s’exprimer jusqu’aux limites de la perception individuelle. The present article analyses the ways in which First World War experiences shaped the narrative techniques used by novellists on the romanian literary scene of the 1920’s, influencing new developments. It focuses particularly on Hortensia Papadat-Bengescu’s novel The Dragon. This seminal work denounces omniscient modes of narration, and invents instead a type of testimonial writing which attains truthfulness by affirming and expressing the limits of individual perception. |
