Détermination au moyen d’un test biologique de la cinétique de libération du phosphore à partir d’une boue résiduaire

Autor: POMMEL, Bernard
Přispěvatelé: Institut francilien recherche, innovation et société (IFRIS), Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-OST-Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM)-ESIEE Paris-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 1981
Předmět:
Zdroj: Agronomie
Agronomie, EDP Sciences, 1981, 1 (6), pp.467-472
ISSN: 0249-5627
1297-9643
Popis: National audience; The kinetics of sewage sludge phosphorus release was studied by a biological short and middle term test : 3 doses of phosphorus were supplied as digested sewage sludge or as monocalcium phosphate in pots filled with sand and planted with ray-grass (Lolium hy6ridum Hausskn. var. « Sabrina »), in a growth chamber. According to the STANFORD & DEMENT method, ray-grass tops were harvested after 7 days of root soil contact ; cultivations were then continued through 17 cuttings until depletion of phosphorus sources, that required nearly 300 days. The relative efficiency of sludge phosphorus was defined as the ratio between slopes of regression straight lines of cumulative phosphorus uptake to phosphorus supply, as sludge on one hand, or as monocalcium phosphate on the other hand. This relative efficiency as a function of time was described by the following equation that accounts for more than 99 p. 100 of variation :(formula, see attached document) where E = efficiency (p. 100) ; t = time of root phosphorus source contact, in days, with 20 < t < 300. The relative efficiency of sludge phosphorus increases gradually with time : from 17 p. 100 after 7 days, it climbs up to 50 p. 100 after 100 days and to 66 p. 100 after about 300 days. Therefore sludge has to be regarded as a slow release phosphorus fertilizer.; La cinétique de la libération du phosphore d’une boue résiduaire a été étudiée, à court et moyen termes, grâce à un test biologique : 3 doses de phosphore ont été appliquées, sous forme de boue digérée ou de phosphate monocalcique, dans des pots contenant du sable, ensemencés de ray-grass (Lolium hybridum Hausskn. var. « Sabrina ») puis mis en chambre climatisée. Selon la méthode de STANFORD & DEMENT (1957), les parties aériennes du ray-grass ont été récoltées après 7 jours de contact entre racines et source de P. Les cultures ont ensuite été poursuivies pendant 17 cycles successifs, jusqu’à l’épuisement des sources de phosphore, ce qui a requis près de 300 jours. L’efficience relative du phosphore de la boue a été définie comme le rapport entre les pentes des droites de régression liant l’exportation cumulée de phosphore à l’apport de phosphore, sous forme de boue d’une part et sous forme de phosphate monocalcique d’autre part. Les variations de cette efficience relative en fonction du temps sont décrites à plus de 99 p. 100 par l’équation suivante :(formule, voir document attaché) où E représente l’efficience (en p. 100) et t le temps de contact entre racines et source de phosphore, en jours, avec 20 < t < 300. L’efficience relative de la boue comme source alimentaire de phosphore augmente progressivement avec le temps : de 17 p. 100 après 7 j, elle s’élève à 50 p. 100 après 100 j et atteint 66 p. 100 après 300 j. Les boues doivent donc être considérées comme un engrais phosphaté à action lente.
Databáze: OpenAIRE