In the shadow of violence: the Madagascan nexus
Autor: | Razafindrakoto, Mireille, Roubaud, François, Wachsberger, Jean-Michel |
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Přispěvatelé: | Développement, institutions et analyses de long terme (DIAL), Centre de Recherche 'Individus Epreuves Sociétés' - ULR 3589 (CeRIES), Université de Lille |
Jazyk: | angličtina |
Rok vydání: | 2023 |
Předmět: | |
Zdroj: | Revue canadienne d'études du développement / Canadian Journal of Development Studies Revue canadienne d'études du développement / Canadian Journal of Development Studies, 2023, pp.1-24. ⟨10.1080/02255189.2023.2212896⟩ |
ISSN: | 0225-5189 2158-9100 |
DOI: | 10.1080/02255189.2023.2212896⟩ |
Popis: | International audience; Countries posting steady long-run economic decline have generally suffered repeated cycles of poor governance and violence. Since independence, however, Madagascar has never been permanently paralyzed by domestic or even less by external armed conflicts. The island has often been presented by many observers as a ‘peaceful’ country. This article questions the reality of this non-violent Malagasy society, drawing on statistical dataand going back in time to lay the groundwork for a history of political violence. It proposes interpretations of the low use of physical violence in the public space, by the state, social groups and individuals and the growing sense of insecurity, far greater than the rise in interpersonal violence. This situation stems from the structure of Malagasy society itself. Weak organization, among both fragmented elites and a geographically atomizedand socially dominated population, is not conducive to the emergence of political violence. The preponderance of symbolic violence keeps the established order in place and hampers the emergence of movements likely to challenge the societal balance.; Les pays présentant un déclin économique continu sur le long-terme ont généralement souffert de cycles répétés de gouvernance médiocre et de violence. Depuis son indépendance, cependant, Madagascar n’a jamais été paralysée de manière constante par des conflits domestiques, et moins encore par des conflits armés d’origine externe. Pour de nombreux observateurs, l’île est un pays «paisible». Dans cet article nous nous interrogeons sur la réalité de cette société malgache non-violente, étudiant pour ce faire des données statistiques et l’histoire du pays afin de poser les bases d’une histoire de la violence politique. Nous proposons une interprétation du rare recours à la violence dans l’espace public, par l’État, certains groupes sociaux et individus, ainsi que du sentiment croissant d’insécurité, qui est beaucoup plus important que l’essor de la violence interpersonnelle. Cette situation trouve sa source dans la structure même de la société malgache. Un faibledegré d’organisation, à la fois parmi les élites fragmentées et au sein d’une population atomisée géographiquement et dominée socialement, n’est pas un bon ferment pour l’émergence de violences politiques. La prépondérance d’une violence symboliquemaintient l’ordre établi en place et empêche la naissance de mouvements à même de remettre en cause l’équilibre sociétal. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |