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Partant de la définition de communauté sociolinguistique, en tant que groupe d’individus qui a conscience de la variation et qui sait lui attribuer une signification sociale, et à partir des études d’Anne Marie Houdebine et de Françoise Gadet, notamment sur la variation diastratique en français, cette étude se propose d’analyser la représentation linguistique des classes sociales dans un corpus de films français bien précis. Le corpus de textes filmiques en question, tous appartenant au genre de la comédie, prend comme point de départ La vie est un long fleuve tranquille, véritable film-cult d’Etienne Chatilliez (1980), pour arriver jusqu’à Mon pire cauchemar d’Anne Fontaine (2011), en passant par Romuald et Juliette de Coline Serreau (1989) et enfin Les invités de mon père d’Anne Le Ny (2010). Ces films, tous présents dans la base des données Forlixt, sont étudiés ici dans leur dimension diachronique, diatopique et diastratique (élément constituant, dans notre cas, une des ressources du comique et du rôle de la langue en tant que marqueur de distinction). L’autre objectif de l’étude est aussi de comparer les versions française et italienne de ces textes pour y repérer les principales stratégies traductives adoptées. |
