Marian Motifs in the French dramatic art of the 14th and 15th centuries

Autor: Dybeł, Katarzyna
Jazyk: polština
Rok vydání: 2019
Předmět:
Popis: Książka analizuje obecność wątków maryjnych w czterech francuskich utworach dramatycznych końca Średniowiecza: anonimowej "Pasji Palatinusa" (XIV w.), "Męce Pana Naszego Jezusa Chrystus" Arnoula Grébana (ok. 1450), "Misterium o Męce Jezusa Chrystusa" Jeana Michela (ok. 1486) i "Misterium o Dziejach Apostolskich" Simona Grébana (ok. 1473-1478). Wątki te, zainspirowane opisami wydarzeń z życia Maryi zawartymi w księgach Nowego Testamentu i tekstach apokryficznych, stanowią przykład nie tylko interferencji licznych gatunków i tradycji, ale także interesującej relacji dialogicznej pomiędzy literaturą i teologią. Odzwierciedlając najważniejsze kwestie mariologiczne podejmowane przez autorów średniowiecznych misteriów (Niepokalane Poczęcie Maryi, jej Boże Macierzyństwo, współodkupieńczy udział w męce Jezusa, duchowe macierzyństwo względem Kościoła, Wniebowzięcie), wnoszą w konwencję twórczości dramatycznej metafizyczne i zarazem poetyckie spojrzenie na człowieka i otaczającą go rzeczywistość, okazując się jednym z najistotniejszych czynników definiujących estetykę i przesłanie poddanych analizie utworów. Postać Nostre Dame, ogniskująca wokół siebie wątki maryjne i skupiająca najsubtelniejsze cechy poetyckiego i teologicznego dyskursu, w którym pathos i dignitas łączą się ze spontanicznością, a głos wiary i rozumu z głosem serca, jawi się w analizowanych dziełach jako ikona nieprzewidywalnego działania Boga w dziele Odkupienia. Owa nieprzewidywalność, tak atrakcyjna z punktu widzenia dramaturgii tekstu, idzie w parze ze szczególnym typem relacji, jaka łączy Stwórcę ze swoim stworzeniem: postać Maryi to figura kecharitomene, a zarazem figura dialogu - z Bogiem, z aniołami, z samą sobą i ze współbohaterami. Liczne role, jakie powierzają jej autorzy analizowanych tekstów świadczą o wyjątkowej inwencji twórczej zaangażowanej w kreowanie tej postaci: Matka Boga i matka człowieka to także królowa świata i wszechświata, współodkupicielka, wspomożycielka wiernych i niewiernych, "oblubienica i prawdziwa przyjaciółka Boga", "pokorna dama i strażniczka łaski", "obrończyni całego rodzaju ludzkiego", "pani w myślach pogrążona, żalem, smutkiem otulona", "można księżna", "rubin, karbunkuł wyjątkowy", "najdworniejsza, najpiękniejsza, najsłodsza, najłagodniejsza", ikona miłosierdzia, druga Ewa, przeciwniczka szatana, alma mater - matka ukryta i tajemnicza, można pośredniczka, a przy tym niezmiennie Cristifera - niosąca Chrystusa i do Niego odsyłająca wszystkich, którzy się do niej zwracają. Monografia ma charakter interdyscyplinarny i może zainteresować zarówno literaturoznawców, jak teologów i historyków idei. The monograph focuses on Marian themes and motifs present in four French dramatic works of the end of the Middle Ages: the anonymous La Passion du Palatinus (14th c.), La Passion Nostre Seigneur Jhesu Crist by Arnoul Gréban (ca. 1450), Le Mystere de la Passion Jesucrist) by Jean Michel (ca. 1486) and Mistere des Actes des Apotres by Simon Gréban (ca. 1473-1478). The discussion proceeds along two courses of scholarly analysis comprising Mariology and literary studies. Their combination shows the work of literature as locus theologicus - a special space of the encounter of literary matter with spiritual intuition and the theological doctrine. Therefore the book may be of interest to literary historians, theologians and the historians of ideas. Le lecteur découvrira dans cet ouvrage une analyse des motifs mariaux présents dans quatre œuvres dramatiques françaises de la fin du Moyen Âge : l’anonyme "Passion du Palatinus" (XIVe siècle), la "Passion Nostre Seigneur Jhesu Crist" d’Arnoul Gréban (env. 1450), le "Mystere de la Passion Jesucrist" de Jean Michel (env. 1486) et le "Mistere des Actes des Apotres" de Simon Gréban (env. 1473-1478). Ces motifs, inspirés par les descriptions des événements de la vie de la Vierge Marie contenues dans les Livres du Nouveau Testament et dans les apocryphes, constituent un exemple non seulement des interférences entre nombre de genres littéraires et de traditions, mais aussi d’une relation dialogique particulièrement digne d’intérêt entre la littérature d’une part et la théologie d’autre part. En reflétant les principales questions mariologiques soulevées par les auteurs des mystères médiévaux (l’Immaculée Conception, la Maternité Divine, la participation co-rédemptrice de Marie à la Passion du Christ, la maternité spirituelle envers l’Église, l’Assomption), ils apportent à la convention dramatique un regard métaphysique et poétique sur l’homme et sur la réalité qui l’entoure. En même temps, ils se révèlent l’un des plus importants facteurs qui définissent l’esthétique et le message des œuvres étudiées et s’avèrent un élément important de la construction de leur univers représenté. Les auteurs des œuvres étudiées recourent souvent à la compilation des textes scripturaires et apocryphes évoquant la présence de Marie, en les enrichissant d’une dimension psychologique et culturelle. Ce faisant, ils appliquent une technique de dramatisation des histoires bibliques combinée à une technique de symbolisation de ces dernières. Les auteurs relèvent aussi le défi de l’actualisation du message que contient l’histoire de la Rédemption perçue par les paroles, les gestes et les actions de la Vierge Marie. Dans cette optique, les mystères apparaissent comme un exemple d’une "typologie figurative" (Françoise Laurent) qui consiste à lire le présent à la lumière du passé biblique. Le personnage de Nostre Dame, point focal des motifs mariaux, réunit les traits les plus subtils du discours poétique et théologique, dans lequel le pathos et la dignitas vont de pair avec la spontanéité, et où la voix de la foi et de la raison rejoint la voix du cœur. Marie est un personnage aux visages multiples: la Mère de Dieu (Theotokos) se montre également mère de l’homme, reine de l’univers céleste et terrestre, alma mater, porteuse de l’espérance et de l’amour, icône de la Miséricorde, mater dolorosa et mater lacrimosa, deuxième Ève, advocata nostra, médiatrice des grâces, gardienne de la foi et toujours Cristifera - celle qui porte le Christ, et qui conduit tout et tous vers Lui. C’est aussi la figure de kecharitomene et celle d’un dialogue polyphonique: avec Dieu, avec les anges, avec elle-même et avec d’autres protagonistes. Les rôles nombreux que les textes étudiés lui confient témoignent d’une inventivité exceptionnelle investie dans la création de ce personnage. Du point de vue de la poétique, les motifs mariaux se distinguent à chaque fois par une grande abondance des monologues délibératifs, l’un des plus importants temps forts des œuvres abordées ici, et qui permet d’approfondir la dimension psychologique des personnages et d’introduire un registre lyrique enrichissant les œuvres au niveau de l’expression. Il importe également de souligner la présence des lamentations qui poursuivent les traditions antique et médiévale épique des planctus - ces "macroséquences dramatiques" (Alessandro Serpieri) qui permettent de rendre l’état d’esprit des personnages, d’introduire le pathos, de construire et d’intensifier la tension dramatique des scènes et - souvent - de nouer ou d’orienter l’action. Même si ces séquences constituent des formes lyriques et non dramatiques, leur présence dans toutes les œuvres analysées apparaît comme pleinement justifiée. Grâce à elles, il est en effet possible de montrer les nuances de comportement des protagonistes, leurs dilemmes moraux et les conséquences de leurs choix. Ainsi l’attention du destinataire du texte se concentre-t-elle moins sur les événements que sur l’attitude de celui qui les relate. En partant du principe que le meilleur point de départ pour le travail du philologue est le texte même - le terrain le plus sûr qui minimalise le danger de surinterprétation - le présent ouvrage applique la méthode philologique de recherche, sans renoncer pourtant à une perspective interdisciplinaire qui prend en considération la richesse de la pensée théologique à l’œuvre dans les textes étudiés, et grâce à laquelle l’œuvre littéraire se présente comme locus theologicus - lieu de rencontre de la matière littéraire avec l’intuition spirituelle et la doctrine théologique. Il s’agit non seulement de montrer la beauté artistique des mystères français que le personnage de la Vierge Marie enrichit d’une dimension à la fois sublime et unique due à la présence féminine, mais aussi de lire ces œuvres en appliquant la clé mariale et mariologique qui fait découvrir ce que Abraham Joshua Heschel aurait sans doute qualifié de "théologie de la profondeur". Cet ouvrage présente donc un caractère interdisciplinaire et pourra intéresser aussi bien les chercheurs spécialisés dans l’étude de la littérature, les théologiens ainsi que les historiens des idées.
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