Autor: |
Kossoumna Liba'a, Natali, Dugué, Patrick |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2008 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Colloque International Systèmes de production et durabilité dans les suds, 7-8 février 2008, Poitiers, France |
Popis: |
En Afrique sub-humide et plus particulièrement au Nord du Cameroun, la croissance continue de la population rurale accroit les concurrences entre éleveurs et agriculteurs pour l'accès aux ressources naturelles. Les décideurs souhaiteraient voir les éleveurs se sédentariser avec leurs troupeaux et abandonner la transhumance. En fait on constate bien une fixation de l'habitat des éleveurs mais aussi le maintien de la transhumance saisonnière pour une grande partie du cheptel. Les principales raisons de cette semi-sédentarisation des éleveurs Mbororo et de leur famille sont à la fois d'ordre économique mais surtout social: reconnaissance par les pouvoirs publics des campements des éleveurs comme des villages, revendication d'infrastructures (forage, école), acquisition de droits fonciers. Mais la superficie des territoires qui leur sont alloués est souvent trop réduite pour pouvoir maintenir sur place les troupeaux. Les éleveurs sont donc obligés de poursuivre la pratique de la transhumance qui permet une exploitation raisonnée dans le temps et l'espace des ressources fourragères. Du point de vue économique, cette forme de sédentarisation rapproche ces éleveurs des marchés à bétail et facilite l'acquisition des informations utiles au commerce. Ces systèmes de production semblent performants dans la mesure où les unités de production sont autosuffisantes en céréales et en lait et dégagent un solde financier. Leur durabilité dépend du maintien de la transhumance en toute sécurité et donc des grands parcours situés hors des territoires de fixation des familles d'éleveurs. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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