Le marché domestique du sciage artisanal en République Centrafricaine : État des lieux, opportunités et défis
Autor: | Lescuyer, Guillaume, Hubert, Didier, Maidou, Hervé Martial, Essiane Mendoula, Edouard, Awal, Mahamadou |
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Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2014 |
Předmět: |
D50 - Législation
Entandrophragma E70 - Commerce commercialisation et distribution certification des forêts Économie forestière Abattage d'arbres Bois Exportation Marché intérieur Pratique illégale Revenu complémentaire Législation Fiscalité directe Consommation intérieure K10 - Production forestière Sciage protection de la forêt Triplochiton scleroxylon Artisanat |
Popis: | La République Centrafricaine a signé et ratifié l'Accord de Partenariat Volontaire (APV) du plan d'action FLEGT en 2011 afin d'assurer à terme la légalité des bois exportés vers l'Union européenne. Contrairement aux autres pays signataires des APV, la RCA a choisi de ne pas inclure son marché domestique et le secteur du sciage artisanal dans cet accord, au moins durant une première période. Or, nos enquêtes à Bangui et en milieu rural montrent que le marché domestique consomme environ 67 000m3 de sciages par an, qui sont pour moitié produits par des scieurs artisanaux informels. De plus un minimum de 6 000m3 de sciages - essentiellement artisanaux - est exporté illicitement vers le Tchad par année. A titre de comparaison, l'exportation officielle de sciages industriels atteignait 41 000m3 en 2011. La vente de sciages sur les marchés urbains crée un minimum de 420 emplois réguliers tandis que l'exploitation génère environ 1 600 emplois réguliers en zones rurales. La contribution financière du sciage artisanal aux économies rurales dépasse les 780 millions de F.CFA par an. Le sapelli et l'ayous sont quasiment les deux seules essences exploitées à destination du marché domestique, respectivement pour les sciages industriels et les sciages artisanaux. Plusieurs propositions sont faites pour amender et compléter la réglementation actuelle, ainsi que pour mettre en place des incitations à trois niveaux : (1) le regroupement et la professionnalisation des scieurs artisanaux ; (2) la formalisation d'une fiscalité décentralisée ; (3) la mise en place pour les agents de l'Etat d'un système incitatif lié à la mise en oeuvre d'une exploitation légale du bois. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |