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Les maladies respiratoires représentent au Sénégal un facteur limitant majeur de l'élevagedes ovins et des caprins. Une enquête séro-épidémiologique longitudinale a été mise en place pour étudier cette pathologie : d'une part par un suivi sérologique; d'autre part par un suivi clinique des animaux de l'enquête sérologique. Cette étude montre, qu'à l'exception des mycoplasmes à pouvoir pathogène primaire, tous les autres agents pneumotropes sévissent au Sénégal avec des prévalences élevées et que leurs modes de circulation sont régis dans leurs grandes lignes : - par la durée de l'immunité qu'ils induisent; - par les conditions du milieu; - par la pression en virus respiratoires. La fréquence des infections par le virus parainfluenza III, le virus syncitial respiratoire et les adénovirus associée à une présence permanente des pasteurelles chez les petits ruminants permet de conclure que les agents étiologiques les plus fréquemment rencontrés sont ceux responsables de la pneumonie enzootique. Le suivi clinique révèle cependant que seule une faible proportion de ces infections initie effectivement des pneumonies enzootiques. Il montre par ailleurs que les infections virales seules s'accompagnent régulièrement de symptômes respiratoires bénins mais bien réels |
