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Au cours des quarante dernières années, l'Afrique de l'Ouest a perdu sa place dans la production et l'exportation mondiale d'arachide. Sa part de production est passée de 23% à 15%. Quant aux exportations, elles ont chuté de 55% à 20%. La chine, qui est le premier producteur mondial, a augmenté d'une façon significative sa part de 11% à 41%. L'Argentine, qui est le premier pays exportateur d'huile, a plus que doublé sa part qui est passée de 12% à 29%. En plus, les importations en provenance d'autres oléagineux comme le soja ou l'huile de palme ont significativement augmenté en Afrique de l'Ouest. Cependant, depuis 1984, la production d'arachide en Afrique de l'Ouest a enregistré une croissance annuelle de 6% principalement liée à l'augmentation des surfaces. Le Sénégal et le Nigeria demeurent parmi les plus grands producteurs d'arachide dans le monde. La culture de l'arachide reste une des principales sources d'emplois, de revenus et d'échanges extérieurs dans beaucoup de pays de l'Afrique de l'Ouest. Pour cela, il y a un besoin de réviser les perspectives de marché et saisir les opportunités pour aider l'Afrique de l'Ouest à reconquérir ses parts de marché. La compétitivité de l'arachide en Afrique de l'Ouest dans les marchés nationaux, régionaux et internationaux, a été limitée par une productivité trop faible, la réglementation sur les aflatoxines et la rigueur des normes des marchés. Le prix moyen de l'huile d'arachide est supérieur sur le marché international ce qui la rend moins compétitive par rapport à d'autres huiles comme l'huile de palme, de coton et autres oléagineux. Il y a des niches de marché pour l'arachide de bouche. L'accès à ces marchés demande une bonne connaissance des circuits commerciaux. Pour reconquérir cette compétitivité, la productivité et la production de l'arachide doivent être accrues d'une façon significative, des technologies adaptées doivent pouvoir limiter les problèmes d'aflatoxine et les normes technologiques doivent être satisfaites. |
