Impact de l'anacardier et du manguier sur l'environnement et l'amélioration des revenus du paysan au nord de la Côte d'Ivoire

Autor: N'Da Adopo, Achille, N'Guessan Kanga, Anatole, Kehe, Martin, Dea, Goué B., Koffi, Edo
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2002
Zdroj: L'avenir des cultures pérennes, investissement et durabilité en zones tropicales humides, 5-9 novembre 2001, Yamoussoukro, Côte d'Ivoire
Popis: Le manguier (20 000 ha) et l'anacardier (260 000 ha) constituent actuellement les deux plus importantes cultures pérennes de rente dans les régions Nord de la Côte d'Ivoire. Leur développement depuis une dizaine d'années est essentiellement lié aux revenus intéressants tirés de la commercialisation de la mangue et de la noix de cajou. Le succès des filières d'exportation de ces produits a particulièrement rejailli sur leurs productions. Les gains escomptés pour ces cultures sont sensiblement du même ordre que ceux obtenus par les producteurs de palmiers, de cacaoyers, de caféiers et d'hévéas dans la partie Sud du pays. Les ressources tirées du manguier et de l'anacardier constituent ainsi, des revenus stables qui accompagnent les recettes traditionnelles tirées du coton et d'autres produits agricoles de la région. L'augmentation continue des vergers a eu pour effet l'accroissement du couvert végétal en arbres, estimé à environ 3 000 - 4 000 ha par an pour l'anacardier et à 200 - 400 ha pour le manguier, depuis 5 ans dans le Nord du pays. Par rapport à l'environnement, la reconstitution d'un couvert forestier de plus en plus large s'opère peu à peu du fait de ces plantations. Pour les populations, d'autres perspectives s'offrent aussi à terme avec l'utilisation des manguiers et des anacardiers comme bois de chauffe et charbon de bois.
Databáze: OpenAIRE