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We first recall fundamentals of elementary climate physics: solar con- stant, radiative balance, greenhouse effect, astronomical parameters of the climate (theory of Milankovitch). Without disputing the analyzes of climatologists and the famous Keeling curve revealing in an indisputable way the increase in CO2 in the atmosphere since the industrial revolution, we nevertheless insist on the main con- tributor to the greenhouse effect which is, as we know, water vapor. Faced with the difficulties that there will be in imposing zero-carbon policies everywhere in theworld (and especially in developing countries), we show that it would perhaps be in our interest to act on soil drought, which amounts, in fact, to being interested in the clouds. The decrease in cloud cover, due to a lack of water fixation in the soil, in fact increases the general temperature and therefore the greenhouse effect. Acting on CO2 will always have, in this context, much less effect than acting on water vapor, even indirectly. Despite the difficulty of making this action sustainable, due to the balance of atmospheric water vapor and the oceans, it would be in our interest not to neglect this path and also possibly increase forest cover for this purpose, given the problems of setting up zero-carbon policy on a global scale. In desperation, one can also consider protecting the Earth with an artificial dust cloud.; Nous rappelons d'abord des éléments de physique élémentaire : constante solaire, bilan radiatif, effet de serre, paramètres astronomiques du climat (théorie de Milankovitch). Sans remettre en cause les analyses des climatologues et la fameuse courbe de Keeling révélant, de manière incontestable, l'augmentation du CO 2 dans l'atmosphère depuis la révolution industrielle, nous insistons cependant sur la principale contributrice de l'effet de serre qui est, comme on sait, la vapeur d'eau. Face aux difficultés qu'il y aura à imposer des politiques zéro-carbone partout dans le monde (et surtout aux pays en voie de développement), nous montrons qu'on aurait peutêtre intérêt à agir sur la sécheresse des sols, ce qui revient, en fait, à s'intéresser aux nuages. La diminution de la couverture nuageuse, du fait d'un défaut de fixation de l'eau dans les sols, augmente en effet la température générale et donc l'effet de serre. Agir sur le CO 2 aura toujours, dans ce contexte, beaucoup moins d'effet qu'agir sur la vapeur d'eau, fût-ce de façon indirecte. Malgré la difficulté qu'il y a à rendre cette action durable, du fait de l'équilibre de la vapeur d'eau atmosphérique et des océans, on aurait intérêt à ne pas négliger cette voie, compte tenu des problèmes de mise en place d'une politique zéro-carbone à l'échelle mondiale. En désespoir de cause, on peut aussi envisager de protéger la Terre par un nuage de poussière artificiel. |