Hésitation du personnel soignant contre la vaccination Sars-Cov-2 : exemple du personnel soignant de l'hôpital de la Casamance

Autor: Hamel, Audrenne
Přispěvatelé: Aix-Marseille Université - École de médecine (AMU SMPM MED), Aix-Marseille Université - Faculté des sciences médicales et paramédicales (AMU SMPM), Aix Marseille Université (AMU)-Aix Marseille Université (AMU), Delphine Rousseau-Ventos
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2022
Předmět:
Zdroj: Sciences du Vivant [q-bio]. 2022
Popis: L’hésitation vaccinale est un phénomène connu, ancien, auxquels se heurtent plus particulièrement les médecins généralistes dans leur mission de prévention en soins primaires. L’apparition de nouveaux vaccins pour lutter contre la pandémie de COVID 19 et la politique de vaccination générale ont fait ressurgir cette hésitation, notamment au sein du personnel soignant très sollicité dans la gestion de cette pandémie. Cette étude s’intéresse aux motifs de cette hésitation vaccinale, et aux caractéristiques de la population qui la compose.Matériel et méthode : une étude transversale, observationnelle, monocentrique a été conduite au sein de l’Hôpital Privé de la Casamance. Du 19.07.2021 au 31.08.2021, un questionnaire anonyme a été soumis au personnel soignant (médicaux et paramédicaux) exerçant au sein de la structure. Une analyse descriptive de la population entière a été réalisée puis 2 groupes ont été constitués et comparés en fonction de la présence d’une hésitation vaccinale.Résultats : il y a eu 145 personnels soignants répondants, dont 67% de femmes, 64% de paramédicaux, 60% de moins de 44 ans, et une expérience professionnelle inférieure à 10 ans pour 45% d’entre eux. Cinquante-six pour cent des répondants hésitaient à se faire vacciner contre le COVID 19. Les causes d’hésitations vaccinales retrouvées ont été : la crainte d’effets indésirables (EI) à moyen/ long terme pour 80% des répondants, liée notamment à la vitesse de développement du vaccin (65%) et à la nouveauté des vaccins à ARNm (50%), l’efficacité des vaccins sur le long terme méconnue (54%), les EI à court terme (43%), la communication des autorités (33%), par conviction personnelle (28%). Dans la population des hésitants à la vaccination contre le Sars-Cov2, il a été observé une différence significative sur l’âge inférieur à 34 ans, le sexe féminin, les professions paramédicales, l’expérience professionnelle de moins de 10 ans, un antécédent d’infection à Sars-Cov2 et selon les moyens d’information personnelle (littérature scientifique versus réseaux sociaux / médias) (p
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