Efficacité d'un traitement de rattrapage par Venetoclax-Azacitidine en comparaison à l'Azacitidine en monothérapie pour les patients atteints d'une leucémie aigüe myéloïde en rechute ou en échec de chimiothérapie intensive

Autor: Petit, Cassandre
Přispěvatelé: Aix-Marseille Université - École de médecine (AMU SMPM MED), Aix-Marseille Université - Faculté des sciences médicales et paramédicales (AMU SMPM), Aix Marseille Université (AMU)-Aix Marseille Université (AMU), Sylvain Garciaz
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2023
Předmět:
Zdroj: Sciences du Vivant [q-bio]. 2023
Popis: Introduction : le pronostic des patients avec une LAM réfractaire ou en rechute (LAM R/R) après une chimiothérapie intensive (CI) est sombre. L’utilisation d’Azacitidine (AZA) dans ce contexte est associée à un taux de réponse d’environ 15-20% et une survie globale de 7-8 mois1–3. L’ajout du Venetoclax (VEN) à l’AZA en 1ere ligne pour les patients non éligibles à une CI améliore le taux de réponse et la survie par rapport à l’AZA seule4. Il existe peu de données concernant la combinaison VEN/AZA pour les LAM R/R. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du VEN/AZA à celle de l’AZA chez les patients avec une LAM R/R.Patients et méthodes : nous avons extrait de la base de données LAM de l’Institut Paoli Calmette l’ensemble des patients traités par VEN/AZA en situation de 1ère rechute ou réfractaires primaires à une CI entre septembre 2020 et février 2022. Nous les avons comparés à une cohorte historique de patients en 1ère rechute ou réfractaires primaires traités par AZA entre 2010 et 2021.Résultats : trente-cinq patients traités par VEN/AZA ont été inclus et comparés à 140 patients traités par AZA. Il n’y a pas de différence significative entre les 2 groupes en termes d’âge (médiane=66 ans ; 55–71,5), de statut de la leucémie [rechute cytologique (n=122, 69,7%), rechute moléculaire (n=9, 5,1%) ou réfractaire primaire (n=44, 25,1%)], de durée médiane de RC1 (6,1 mois ; 3,6–12,8 mois) et d’antécédents d’allogreffe en première ligne (n = 46, 26,1%). Nous n’observons également pas de différence sur le nombre de LAM avec une cytogénétique défavorable (n= 60, 34,3%) ou avec une mutation NPM1 (n=32, 18,3%). Cependant, il y avait plus de LAM mutée FLT3-ITD dans le groupe AZA (n=24, 25.5% versus n=3, 8.8% ; p=0,049). Les données de NGS étaient disponibles pour 17 des 35 patients traités par VEN/AZA. Parmi eux, 8 (22,3%) patients avaient une mutation IDH, et 3 (8,6%) une mutation de TP53. Les taux de mortalité à 30 jours et à 90 jours étaient de 7,4% et de 20%, sans différence entre les 2 groupes. Le taux de rémission complète était de 48.6% dans le groupe VEN/AZA contre 15% dans le groupe traité par AZA seule (p
Databáze: OpenAIRE