Autor: |
Vidal, Laurent, Haurillon, Roland, Guerre, Josselyne, Forest, Vianney, Rigeade, Catherine, Figueiral, Isabelle, Dupont, Mathieu |
Přispěvatelé: |
Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire d'Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée (LA3M), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national de recherches archéologiques préventives, INRAP |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2022 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Institut national de recherches archéologiques préventives, INRAP. 2022, 131 p |
Popis: |
Dans le cadre d’un projet d’aménagement touchant le Fort de Matra (Musée archéologique d’Aléria) et les abords de la partie classée du site archéologique, un diagnostic archéologique volontaire a été demandé par la Collectivité de Corse et prescrit par la Drac de Corse. Il concerne une parcelle dite Grange aux chiens et une partie du terrain jouxtant le Fort de Matra. La topographie tourmentée du terrain objet du diagnostic est en partie le résultat d’un décaissement ancien de plusieurs mètres de haut qui a créé une plateforme sous le rebord du plateau d’Aléria dans la partie ouest de l’emprise (parcelle D48). Toutefois, malgré la destruction à certains endroits de plusieurs mètres d’accumulation de couches archéologiques rares sont les emplacements où seul le terrain géologique est présent. Sur la plateforme même, les couches archéologiques en place mesurent plus de 1,50 m d’épaisseur. Quant au talus abrupt de plusieurs mètres de haut qui la surplombe au sud, à deux endroits au moins il est taillé dans une succession d’unités stratigraphiques et comprend, à l’extrémité ouest, au moins un mur à la base de la stratigraphie. Le sondage le plus à l’est montre l’existence à la base de cette dernière d’une couche d’architecture démantelée de briques de terre datée par le radiocarbone entre le IVe s. et la fin du IIIe s. av. notre ère. Au sommet du talus formant la bordure ouest de l’emprise sous la terre végétale une sépulture a inhumation dès IIe-IVe s. (166-347AD) clôt la séquence stratigraphique sous la terre végétale. Au pied du Fort, sur la plateforme servant au retournement des véhicules, les structures archéologiques apparaissent à 0,40 m de profondeur sous la surface en moyenne. L’élément le plus remarquable est un fossé au tracé qui parait parallèle au mur ouest du Fort. Il mesure 6 m de largeur et a été sondé sur 1,80 m de profondeur sans en atteindre le fond. Il parait avoir une longue histoire et dans la partie supérieure de son colmatage se trouve une couche recelant de nombreux fragments de faïence datés du XVIe s. Il ressemble beaucoup au fossé mis au jour dans la fouille de la Maison Rossi en 2013. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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