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Contexte : une femme sur trois dans le monde est victime de violences sexuelles au cours de sa vie. Les femmes en procédure de demande d’asile (DA) y sont particulièrement exposées de par leur situation précaire, sur le plan administratif et social. Les connaissances sur les violences sexuelles subies dans les pays d’accueil et les facteurs associés sont insuffisantes, pourtant essentielles dans la prévention et leur prise en charge.L’objectif de cette étude était de déterminer l’incidence des VS au cours de l’année passée en France par les DA. L'objectif secondaire était d'identifier les facteurs associés à leur survenue.Méthodes : cette étude transversale menée entre le 1er octobre 2021 et le 31 mars 2022, a interrogé des DA, enregistrées dans la région PACA, sur le fichier national de l’OFII. Les participantes étaient arrivées majeures en France, depuis plus d’un an et moins de deux ans. L’hétéro-questionnaire explorait les déterminants socio-démographiques et l’exposition à chaque type de VS. Résultats : sur 1299 femmes éligibles, 273 femmes (21%) ont été incluses. 30.8% avaient subi des VS au cours de l’année passée en France et 6.3% des viols. 68.5% avaient subi un viol avant leur arrivée. Les femmes originaires d'Afrique de l'Ouest étaient plus susceptibles de subir des VS (OR=2,4, p=0,007) et des viols ou tentatives de viol (OR=3,21, p=0,01). L’absence de relation avec un partenaire en France était associée à la survenue de viols (OR=3,58, p=0,02), l’absence de dispositif d’aide au logement aux agressions sexuelles (OR=2,59, p |
