Chapelle Saint-Véran : Orgon, Bouches-du-Rhône (13), Provence-Alpes-Côte d'Azur : rapport de diagnostic

Autor: Sillano, Bernard, Paone, Françoise, Brousse, Stéphane, Fabry, Bruno, Frommherz, Gerlinde, Parent, Florence, Parmentier, Sandy, Lang-Desvignes, Susanne, Barbey, Stéphane
Přispěvatelé: Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Laboratoire d'Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée (LA3M), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Marseille (Inrap, Marseille), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques d'Eguilles (Inrap, Eguilles), Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Inrap Midi-MED
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2022
Předmět:
Zdroj: Inrap Midi-MED. 2022, 1 vol. (37 p.)
Popis: En prévision des travaux de restauration de la chapelle médiévale Saint-Véran à Orgon, un diagnostic archéologique a été réalisé sur son pourtour immédiat et à l’intérieur. Le diagnostic a confirmé les résultats d’une fouille programmée ancienne, à savoir que le substrat rocheux est très proche de la surface et sert d’assise à l’édifice. Ce socle relativement plan et assez étendu forme une légère éminence au milieu de terrain hydromorphes. Insérée dans les remblais qui constituent le parvis, une tombe d’enfant en pleine terre a été trouvée et fouillée. A l’intérieur, le chœur a été fouillé intégralement et manuellement. Un seul niveau de sol y est conservé. Il scelle l’arase d’un mur en terre qui ferme le chevet et dont la fonction a probablement un lien avec la phase de construction de la chapelle. Enfin le diagnostic a permis de renseigner le mur de façade, détruit au XVIIIe siècle, et de restituer les dimensions du portail. Le mobilier associé à la phase de construction consiste pour l’essentiel en de la céramique à pâte grise non datable, à l’exception d’un bord attribué aux IXe ou Xe siècle. Les remblais accumulés au nord de la chapelle et ceux trouvés dans le chœur ont livré du mobilier antique dont les datations vont du IIe au VIe siècle de notre ère. Un bassin antique enduit de tuileau et creusé dans le rocher a été comblé de pierre et mortier, afin d’assoir un des murs de la chapelle. Derrière l’abside de la chapelle, une tranchée rectiligne également creusée dans le rocher a livré dans son comblement d’abandon du mobilier Haut-Empire. Il y avait donc antérieurement à la chapelle une occupation d’époque antique relativement pérenne.
Databáze: OpenAIRE