Rave against the (vision) machine
Autor: | Fourmentraux, Jean-Paul |
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Přispěvatelé: | Centre Norbert Elias (CNELIAS), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Avignon Université (AU)-Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Aix-Marseille Université - Faculté des Arts, Lettres, Langues et Sciences Humaines (AMU ALLSH), Aix Marseille Université (AMU) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2022 |
Předmět: |
Machines de vision
Surveillance Agonistic devices Digital art Design critique Images composites Vision machines Médias tactiques Facial recognition Technologies [SHS.ART]Humanities and Social Sciences/Art and art history [SHS.ANTHRO-SE]Humanities and Social Sciences/Social Anthropology and ethnology Dispositifs agonistiques Tactical media Art numérique Monde numérique Reconnaissance faciale Critical design Collective interactivity and interaction Interactivité et interaction collectives Composite images |
Zdroj: | Sens public Sens public, 2022 |
ISSN: | 2104-3272 |
Popis: | International audience; An agonistic relationship to image and technology marks the works of the artist Samuel Bianchini. The singularity of his approach lies in the repeated and ritualistic staging of a confrontation with seeing. This text analyzes the experience of Discontrol Party (2009-2018), an interactive and festive counter-device developed in the framework of a research on collective interaction (Large Group Interaction) at EnsadLab/DRii, a laboratory of the École nationale supérieure des Arts Décoratifs (Paris). The artwork stages "vision machines", an empire of surveillance that is also a "theater of operations" for the public, confronted with the proliferation of composite images: diagrams, graphs, units of measurement, clouds of points, tables of data. What is the meaning of these images, which are also data? Can we see in them the will of a totalitarian representation and the promise of a total transparency of the human experience? Should we be happy about it? Should we be alarmed? Is it possible to bug these digital detection systems? There is no doubt that this is a question of power relations, and we have the right to ask ourselves which of the human or the machine is the master or the slave.; Un rapport agonistique à l’image et à la technologie marque les réalisations de l’artiste Samuel Bianchini. La singularité de son approche réside dans la mise en scène répétée et rituelle d’une confrontation avec le voir. Ce texte analyse l’expérience de Discontrol Party (2009-2018), un contre-dispositif interactif et festif développé dans le cadre d’une recherche sur l’interaction collective (Large Group Interaction) à l’EnsadLab/DRii, laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (Paris). L’oeuvre met en scène des « machines de vision », un empire de la surveillance qui est aussi un théâtre d’opérations pour le public, confronté à la prolifération d’images composites : diagrammes, graphiques, unités de mesures, nuages de points, tableaux de données. Quel est le sens de ces images qui sont aussi des datas ? Peut-on y voir la volonté d’une représentation totalitaire et la promesse d’une transparence totale de l’expérience humaine ? Doit-on s’en réjouir ? S’en alarmer ? Est-il possible de faire bugger ces systèmes numériques de détection ? Nul doute qu’il puisse être question ici d’un rapport de force, face auquel on serait en droit de se demander lequel de l’humain ou de la machine est le maître et l’esclave. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |