Přispěvatelé: |
Triangle : action, discours, pensée politique et économique (TRIANGLE), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Lumière - Lyon II, Hervé Joly |
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This thesis focuses on the Lyon Chamber of Commerce (and Industry) between 1957 and 1992 from a perspective that questions its international opening. Since the 19th century, this business institution was characterized by its extraversion: dominated by the silk industry, it sought to ensure the free movement of raw materials and manufactured products. However, the economic and political transformations of the 20th century challenge this openness. Facing the liberalization of European and global trade from 1957 onwards, the members of the Chamber initially adopt a more protectionist attitude. One aim of the thesis is to show that, facing deindustrialization and the acceleration of globalization, they develop a global strategy aimed at making Lyon a metropolis with international influence, attractive to foreign companies and investments. During this period, the face of the Chamber changes. First, less and less notables compose it. Second, it sees its influence wane at the local and national levels. The complexity of the relationship between the Chamber and the State is highlighted, alternating between mutual dependence, cooperation and conflict. The Chamber of Commerce declines: the missions it used to fulfil in the 19th century are progressively taken over by other public and private actors. However, its intimate knowledge of the local economic fabric allows it to survive and to take on new missions.; La présente thèse étudie la chambre de commerce (et d’industrie) de Lyon entre 1957 et 1992 du point de vue de son ouverture internationale. Depuis le XIXe siècle, cette institution au service des entreprises se caractérisait par son extraversion : dominée par les soyeux, elle cherchait à assurer la libre circulation des matières premières et des marchandises exportées. Mais les mutations économiques et politiques du XXe siècle remettent en cause cette ouverture. Face à la libéralisation des échanges commerciaux en Europe et dans le monde à partir de 1957, les membres de la Chambre adoptent d’abord une attitude plus protectionniste. On montre que face à la désindustrialisation et à l’accélération de la mondialisation, ils développent une stratégie globale visant à faire de Lyon une métropole au rayonnement international, attractive pour les entreprises et investissements étrangers. Au cours de la période étudiée, le visage de la Chambre se transforme : de moins en moins composée de notables, elle voit son influence diminuer aux niveaux local et national. On met en évidence la complexité des relations entre la Chambre et l’État qui alternent entre dépendance réciproque, coopération et conflit. L’institution consulaire connaît un déclin : les missions qu’elle remplissait sont reprises par d’autres acteurs publics et privés. Sa connaissance intime du tissu économique local lui permet toutefois de subsister et de se charger de nouvelles missions. |