L’autoconservation des ovocytes : une réponse aux troubles de l’infertilité liés à l’âge ?

Autor: Burucoa, Valentine
Přispěvatelé: École de sages-femmes Baudelocque (ESF Baudelocque), Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5), Hélène Malmanche
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Gynécologie et obstétrique. 2017
Popis: In France, since the decree of 13 October 2015 on the donation of gametes, oocyte cryopreservation is offered to women exposed to a potentially sterilizing pathology or treatment, as well as to women without children donating their oocytes. The question now arises of extending access to this practice without the need for a so-called "medical" reason. Indeed, it could be a way of adapting to the evolution of the reproductive norm of our society and thus answering a new problem of reproductive health: the increase of the infertility disorders related to the age. Health professionals have taken up this debate, as well as the women's press, but what about the women who are the first to be affected? Do they know about it? What is their perception? Thanks to the Focus Groups organized in the framework of this study, we have seen that this subject is still very much unfamiliar to public opinion, although the majority favors the lifting of the ban on this practice.; En France, depuis le décret du 13 octobre 2015 relatif au don de gamètes, l’autoconservation ovocytaire est proposée aux femmes exposées à une pathologie ou un traitement potentiellement stérilisants, ainsi qu’aux femmes sans enfant faisant don de leurs ovocytes. Se pose aujourd’hui la question de l’élargissement de l’accès à cette pratique, sans nécessité de raison dite « médicale ». En effet, ce pourrait être une façon de s’adapter à l’évolution de la norme procréative de notre société et ainsi répondre à une nouvelle problématique de santé en matière de reproduction : l’augmentation des troubles de l’infertilité liés à l’âge. Les professionnels de santé se sont emparés de ce débat, ainsi que la presse féminine, mais qu’en est-il des femmes, premières concernées ? En connaissent-elles l’existence ? Quelle en est leur perception ? Grâce aux Focus Groups organisés dans le cadre de cette étude, nous avons pu constater que ce sujet reste encore très méconnu de l’opinion publique, pourtant majoritairement favorable à la levée de l’interdiction de cette pratique.
Databáze: OpenAIRE