| Přispěvatelé: |
Territoires (Territoires), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AgroParisTech-VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-Université Clermont Auvergne [2017-2020] (UCA [2017-2020]), Université Clermont Auvergne, Laurent Rieutort, Mauricette Fournier |
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This thesis aims to apply geography to the medico-social sector. It was conducted in a CIFRe (Industrial Convention of Formation by research) contrat, within the association LADAPT, a structure that cares for people who have suffered brain damage through a french support and work assistance establishment (ESAT).Defending the idea that disability is a phenomenon that does not exist in itself and that only occurs in the interaction between an individual and the environment in which he/she evolves, this research, based on the conceptual model of the Processus de Production du Handicap (PPH), takes the opposite view of the individual, medical and administrative perception of disability conveyed in French social policies.The starting point is the mobilization of spatial relationships of individuals in order to understand all the links that unite them with their social, cultural and spatial environment.By analyzing the objective and subjective relationships that each person maintains with the places that he/she frequents and the movements that he/she makes, the starting point consists in the deployment of a spatial and geographical approach to identify the ruptures between the individual and his/her environment. On the basis of the disability situations observed, the aim is to understand and evaluate the effectiveness of medical and social support in its capacity to act on the brakes, limits and obstacles existing in the living environment of the persons.; Cette thèse ambitionne d’appliquer la géographie au secteur médico-social. Réalisée en Convention Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRe) au sein de l’association LADAPT, elle a été menée auprès de personnes ayant subi des lésions cérébrales « acquises » accompagnées par les Établissements et Service d’Aide par le Travail (ESAT) des structures de Clermont-Ferrand et de Lyon. Défendant l’idée que le handicap est un phénomène n’existant pas en soi et intervenant uniquement dans l’interaction entre un individu et l’environnement dans lequel il évolue, cette recherche, s’appuyant sur le modèle conceptuel du Processus de Production du Handicap (PPH) prend le contre-pied de la perception individuelle, médicale et administrative du handicap véhiculée dans les politiques sociales françaises.Le postulat de départ s’articule autour de la mobilisation des rapports spatiaux et de l’habiter des individus dans le but d’appréhender l’ensemble des liens qui les unissent avec leur environnement social, culturel et spatial. En analysant les relations objectives et subjectives que chaque personne entretient avec les lieux qu’elle fréquente et les déplacements qu’elle effectue, le point de départ consiste dans le déploiement d’une approche spatiale et géographique pour identifier les ruptures entre l’individu et son environnement. Sur la base des situations de handicap constatées, la finalité est de comprendre et d’évaluer l’efficacité de l’accompagnement médico-social dans sa capacité à agir sur les freins, les limites et les obstacles existant dans le milieu de vie des personnes. |
