Autor: |
Such, Jean-Baptiste |
Přispěvatelé: |
Faculté de Médecine - Clermont-Auvergne (FM - UCA), Université Clermont Auvergne (UCA), Jacques Rouanet |
Jazyk: |
angličtina |
Rok vydání: |
2022 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Human health and pathology. 2022 |
Popis: |
Introduction : la prise en charge du mélanome cutané métastatique a été révolutionné ces dix dernières années avec l’arrivée de l’immunothérapie. Les critères permettant de distinguer les patients répondeurs des non répondeurs à cette thérapeutique restent peu connus. 10 à 35 % des mélanomes présentent au diagnostic une régression histologique, définie contre une réponse immune face aux cellules tumorales. Ce phénomène est à rapprocher des lymphocytes infiltrant la tumeur (= TIL) et du phénomène de vitiligo induit sous mélanome, respectivement facteurs de bon pronostic et prédictif de réponse à l’immunothérapie. Le rôle de la régression comme facteur prédictif de réponse à l’immunothérapie dans les mélanomes métastatiques n’a pas encore été étudiée.Matériel et méthodes : nous avons recueilli sur le CHU de Clermont-Ferrand les données de 114 patients atteints d’un mélanome métastatique ayant reçu une immunothérapie en 1ère ligne sur la période du 1er janvier 2015 au 30 juin 2021. Nous avons comparé chez les mélanomes régressifs et les non régressifs la réponse thérapeutique basée sur l’imagerie et la survie globale ainsi que sans progression.Résultats : les patients avec un mélanome régressif présentent une meilleure réponse thérapeutique sur les imageries réalisées à M3 et M6 avec respectivement seulement 23,4 % et 22,5 % de progression métastatique dans le groupe régressif contre 48.1 % et 40.9 % dans le groupe non régressif (p = 0.01 et p = 0.07). Si précocement la survie globale semble meilleure dans le groupe régressif, cette tendance ne se vérifie pas sur le plus long terme.Conclusion : la régression semble prédictive d’une meilleure réponse à l’immunothérapie sans pour autant impacter la survie globale. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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