Le poids de l’absence…

Autor: Boulud-Gazo, Sylvie, Mélin, Muriel, Bordas, Francis
Přispěvatelé: Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CReAAH), Le Mans Université (UM)-Université de Rennes (UR)-Université de Rennes 2 (UR2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC)-Nantes Université - UFR Histoire, Histoire de l'Art et Archéologie (Nantes Univ - UFR HHAA), Nantes Université - pôle Humanités, Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université - pôle Humanités, Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université (Nantes Univ), Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Ouvrage publié avec le concours du ministère de la Culture, de la région Occitanie, de l’INRAP, de l’UMR 5608 TRACES et du Labex Archimède, Collectif
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2023
Předmět:
Zdroj: Hiatus, lacunes et absences : identifier et interpréter les vides archéologiques
Collectif. Hiatus, lacunes et absences : identifier et interpréter les vides archéologiques, Société préhistorique française, 2023, 29e Congrès préhistorique de France
www.prehistoire.org
Popis: International audience; The terrestrial metallic hoards of the extreme end of the Atlantic Bronze Age (BFa 3, i.e. between 950 and 800 B.C.) are characterised by particularly heterogeneous compositions and by a very strong fragmentation. Whole objects are in the minority and the numerous fragments rarely fit together. This means that some of the objects are missing and have had a different destiny from that which was fossilised in the deposits.In this study, we will focus on this missing part of the BFa 3 terrestrial hoards and we will try to estimate its mass in order to make it more tangible. This amounts to asking the question of the minimum number of objects that were necessary to constitute the original hoards and the quantity of metal that disappeared between the time when the objects were whole and the time when they were buried, many of which were fragmented on purpose. To do this, we will base ourselves on a selection of objects for which it is possible to calculate a median mass on the one hand, and on the establishment of a Minimum Number of Individuals (NMI) and a Number of Remains (NR) for each hoard studied on the other. The proposed method will be applied to several hoards originating from different regions of a large north-western quarter of France.Questioning the gaps in the terrestrial hoards and attempting to quantify them allows a better understanding of the metal masses necessary for the constitution of these Final Bronze Age ensembles. This necessarily leads, in a second phase, to the question of the fate of the unburied fragments and thus to reflect on the modalities of constitution of the hoards as well as on the temporalities of fragmentation of the objects and the disappearance of a part of them.; Les dépôts métalliques terrestres de l’extrême fin de l’âge du Bronze atlantique (BFa 3, soit entre 950 et 800 avant notre ère) sont caractérisés par des compositions particulièrement hétéroclites et par une très forte fragmentation. Les objets entiers y sont en minorité et les fragments, nombreux, recollent rarement entre eux. Cela suppose donc qu’une partie des objets est manquante et a connu une destinée différente de celle qui a été fossilisée au sein des dépôts.Dans le cadre de cette étude, nous nous intéresserons justement à cette partie manquante des dépôts terrestres du BFa 3 et nous tenterons d’en estimer partiellement la masse afin de la rendre plus tangible. Cela revient en fait à se poser la question du nombre minimum d’objets ayant été nécessaires pour constituer les dépôts à l’origine et de la quantité de métal ayant disparu entre le moment où les objets étaient entiers et le moment où ceux-ci, fragmentés volontairement pour beaucoup, ont été enfouis. Pour ce faire, nous nous baserons sur une sélection d’objets pour lesquels il est possible de calculer une masse médiane d’une part, et d’établir un nombre minimum d’individus (NMI) et un nombre de restes (NR) pour chaque dépôt étudié d’autre part. La méthode proposée sera appliquée à plusieurs dépôts originaires de différentes régions d’un large quart nord-ouest de la France.Interroger les lacunes des dépôts terrestres et tenter de les quantifier permet de mieux appréhender les masses métalliques nécessaires à la constitution de ces ensembles du Bronze final. Cela conduit nécessairement, dans un second temps, à se poser la question du devenir des fragments non enfouis et donc à réfléchir aux modalités de constitution des dépôts ainsi qu’aux temporalités de fragmentation des objets et de disparition d’une partie d’entre eux.
Databáze: OpenAIRE