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Background: Shift is common for anesthesia and critical care doctors, but its impact on medical reasoning remains uncertain.Objective: The present study attempted to evaluate the impact of shift on the clinical reasoning performance of anesthesiology and intensive care doctors (residents and seniors). Changes in medical reasoning were measured by script concordance tests (SCT). Methods: This multicentric, prospective, randomized, cross-over study was conducted in 5 public hospitals of Normandy region. Two groups of anesthesia and critical care doctors were formed, and each was assessed using SCT. Performance was assessed using a 69-items SCT. Group A completed the first part of the assessment (38 SCT) after a weekend without work and the second part (31 SCT) after a 24-hours shift. Group B did the same in reverse order. The primary outcome was medical reasoning’s performance as measured by SCT after a weekend without work and after a 24-hours shift. Results: In this study, 84 doctors (26 physicians and 58 residents) were randomized. Performance was lower after 24-hours shift than after a rest period (68 [SD 8] vs 64 [SD 9], p = 0.0082). Conclusion: Our study suggests that medical reasoning’ performance of anesthesiologists, measured by the SCT, was significantly poorer after 24h-shift than after rest period. This observation confirms the hypothesis that many shifts should be avoided to prevent the occurrence of medical errors. The impact of shift and the fatigue it generates should be studied further.; Contexte : Les gardes sont courantes pour les médecins anesthésistes-réanimateurs, mais leur impact sur le raisonnement médical reste incertain. Objectif : Cette étude a tenté d'évaluer l'impact des gardes sur la performance en termes de raisonnement médical chez les médecins anesthésistes-réanimateurs (internes et seniors). Les variations de raisonnement médical ont été évalués par les tests de concordance de script (TCS).Méthodes : Cette étude multicentrique, prospective, randomisée, en cross-over a été menée dans 5 hôpitaux publics de la région Normandie. Deux groupes de médecins anesthésistes-réanimateurs ont été formés. Leurs performances ont été évaluée à l'aide de TCS de 69 items. Le groupe A a effectué la première partie de l'évaluation (38 TCS) après un week-end sans travail et la seconde partie (31 SCT) après une garde de 24 heures. Le groupe B a fait de même dans l'ordre inverse. Le résultat principal était la performance en termes de raisonnement médical mesurée par les TCS après un week-end sans travail et après une garde de 24 heures.Résultats : Dans cette étude, 84 anesthésistes-réanimateurs (26 médecins et 58 internes) ont été randomisés. Leur performance était plus faible après une garde de 24 heures qu'après une période de repos (68 [SD 8] vs 64 [SD 9], p = 0.0082). Conclusion :Notre étude suggère que la performance des anesthésistes-réanimateurs en termes de raisonnement médical, mesurée par le SCT, était significativement plus faible après une garde de 24 heures qu'après une période de repos. Cette observation confirme l'hypothèse que de nombreuses gardes devraient être évitées pour prévenir la survenue d'erreurs médicales. L'impact des gardes et la fatigue qu'elles génèrent devrait être étudié plus précisément. |
