Přispěvatelé: |
Laboratoire Chrono-environnement - CNRS - UBFC (UMR 6249) (LCE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC), Université Bourgogne Franche-Comté, Anne Véronique Walter-Simonnet, Annik Schnitzler-Lenoble, Pascale Ruffaldi |
Popis: |
The object of this thesis is to study the impacts of past human activity on the ecosystems, particularly on their resilience in the Northern Vosges Mountains (NVM). This research also tries to fill existing gaps regarding ancient history of societies. To this end, four peaty areas were studied via a multi proxy approach that crosses multiples analyses of pollen, non-pollen palynomorph and carbonised particles, as well as the study of sediments. The results allowed us to reconstruct the forest succession from over 9000 yrs cal. BP that roughly follows the one studied in Western Europe, except for the persistence of Pinus that was allowed by the edaphic conditions around the sites. This study also provides new elements on the indigenous status of Picea in the NVM. In fact, we can observe the first traces of “natural” presence of this tree species long before the plantations of the 19th century even though it is usually considered as exotic in the management plans. The first anthropic impacts on the forest cover were noticed from the initial Neolithic and the landscape use diversifies and increased later, from the Iron Age and the Middle Ages. Even though the valley floors and humid areas were impacted as well, Human activities creates a strong decline in the forest ecosystem – the heart of landscape use - and a modification in its specific composition. Even though the landscape was then fragmented, thus increasing biodiversity, the anthropic pressure resulted in a loss of resilience in the forest. The later only recovers its original values with the modification of landscape use, forest protection policies and new plantations in recent years.; Cette thèse vise à étudier les impacts des activités humaines passées sur les écosystèmes et notamment sur leur résilience dans la région des Vosges du Nord, et tente de combler les lacunes concernant l’histoire ancienne des sociétés. Dans ce but, quatre zones tourbeuses ont fait l’objet d’une étude multi-proxy, qui croise l’analyse des microfossiles polliniques et non-polliniques, des particules carbonisées ainsi que l’étude des sédiments. Les résultats ont permis de reconstituer la succession forestière depuis plus de 9000 ans cal. BP, qui suit globalement celle observée en Europe de l’Ouest avec cependant la persistance du pin du fait des conditions édaphiques autour des sites. Cette étude apporte également des éléments nouveaux sur l’indigénat de l’épicéa dans les Vosges du Nord, où les premiers indices de sa présence « naturelle » sont observés bien avant les plantations du XIXème siècle, alors que l’essence est actuellement considérée comme exotique dans les plans de gestion. Les premiers impacts anthropiques sur le couvert forestier sont visibles à partir du Néolithique initial et l’utilisation du paysage se diversifie et s’intensifie à partir de l’Âge du Fer et du Moyen Âge. Bien que les fonds de vallons et les zones humides ne soient pas épargnés, les activités humaines engendrent une forte régression de l’écosystème forestier – qui tient une place centrale dans l’utilisation du paysage – ainsi qu’une modification de sa composition spécifique. Bien que la mise en place d’un paysage morcelé ait généré une augmentation de la biodiversité, la pression anthropique a entraîné une légère perte de résilience de la forêt qui ne retrouve ses valeurs d’origine qu’après la modification de l’utilisation des paysages, les politiques de protection des forêts et les plantations des époques récentes. |