Is it possible to have green practices in a dental office during a sanitary crisis?

Autor: Herouart, Maëlle
Přispěvatelé: Université de Bordeaux (UB), Sophia Ziane-Casenave
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Médecine humaine et pathologie. 2021
Popis: Hygienic guidelines within the dental office have continuously evolved with scientific achievements and new diseases. SARS-CoV-2, which appeared at the end of 2019, has led to a change in professional practices as well as the Personal Protective Equipment (PPE) used. This virus has known several mutations, but the sanitary rules are still efficient and in-place protocols will be prolonged. Furthermore, it is likely that new epidemics will appear, linked to environmental deterioration. Before 2019, the medical care sector was responsible for 10% of greenhouse gas emissions. Medical wastes, whose volume is more than 6 times bigger as before the pandemic, are mostly considered as infectious wastes and must eliminated following strict protocols, incompatible with environmentally sustainable practices. Some rules allow to reduce the impact: incineration rather than landfill; incineration site close to the dental office. Therefore, even if it is necessary to keep the security standards during our practices, some environment-friendly alternatives exist (washable gowns, purchase of locally produced masks, wood pulp visors) or are under development (masks made from wheat gluten biopolymer; 3D printing with change of some filtering parts). Due to the shortage of PPE at the beginning of the crisis, these alternatives are increasingly developed. However, it is critical to check the scientific interests of these innovations, as they may be unnecessary or even dangerous.; Les normes d’hygiènes au sein du cabinet dentaire ont évolué avec les avancées scientifiques et l’apparition de nouvelles maladies. Le SARS-CoV-2, apparu fin 2019, a entrainé une modification des pratiques professionnelles ainsi que des EPI utilisés. Ce virus a connu plusieurs mutations, mais les règles sanitaires sont toujours efficaces et les protocoles mis en place vont sans doute perdurer. De plus, il est probable que de nouvelles épidémies apparaissent, en lien avec la dégradation environnementale. Avant 2019, le secteur des soins médicaux était responsable de 10% de l’émission des gaz à effets de serre. Les déchets médicaux, dont le volume est jusqu’à 6 fois supérieur à celui produit avant la pandémie, sont considérés majoritairement comme des déchets infectieux et doivent être éliminés suivant un protocole strict, incompatible avec des pratiques respectueuses de l’environnement. Certaines règles permettent d’en réduire l’impact: incinération plutôt qu’enfouissement ; site d’incinération proche du cabinet. Ainsi, s’il est nécessaire de ne pas réduire nos standards de sécurité lors des soins, certaines alternatives plus respectueuses de l’environnement existent (sur-blouses lavables, achat de masques produits localement, visières fabriquées en pulpe de bois) ou sont en cours de développement (masques fabriqués à partir de biopolymère de gluten de blé ; impression 3D avec changement de certaines parties filtrantes). Les alternatives sont de plus en plus nombreuses à être développées, surtout après la pénurie d’EPI connue au début de la crise sanitaire. Cependant, il est important de vérifier l’intérêt scientifique des innovations proposées, car celles-ci peuvent être inutiles voire dangereuses.
Databáze: OpenAIRE
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