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Contexte : Le traitement des carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou (CETC) en rechute locorégionale et/ou métastatique repose essentiellement sur la chimiothérapie. La première ligne comporte des sels de platine, et le cétuximab un inhibiteur de l’EGFR. La seconde ligne est moins standardisée. Le méthotrexate est la drogue de référence mais le pronostic reste sombre. Dans notre étude, nous évaluons rétrospectivement la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) d’un protocole à base de paclitaxel et de gemcitabine 3 semaines sur 4 chez des patients suivis pour des CETC récidivants et résistants aux sels de platine.Matériel et méthodes : 25 patients porteurs de CETC récidivants ont été traités entre mai 2011 et mai 2015. Ils ont reçu au moins 1 injection de paclitaxel 80mg/m2 et de gemcitabine 800mg/m2. Les patients ont majoritairement été traités en seconde ligne (12 patients) et en troisième ligne (11 patients).Résultats : La SSP était de 2,4 mois et la SG de 4,7 mois. Il n’y a eu aucune réponse complète. Parmi les patients ayant reçu un cycle complet, 18,2% ont eu une réponse partielle, 31,8% ont présenté une stabilité de la maladie et 50% ont progressé. Le schéma paclitaxel-gemcitabine 3 semaines sur 4 a été bien toléré.Discussion : Les taux de SSP et SG de notre étude sont proches de ceux observés dans la littérature avec ceux du méthotrexate qui reste la drogue historique de référence à partir de la 2nde ligne. Conclusion : Il serait intéressant de réaliser une étude randomisée comparant le protocole paclitaxel-gemcitabine hebdomadaire et le méthotrexate afin de pouvoir valider cette option thérapeutique. |
