Étude observationnelle descriptive multicentrique sur la pratique des médecins généralistes dans le dépistage de la carence martiale : état des lieux et perspectives
Autor: | Cabannes, Auriane |
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Přispěvatelé: | Université Paris Descartes - Faculté de Médecine (UPD5 Médecine), Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5), Patrice Cacoub |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2018 |
Předmět: |
Anémie par carence en fer
MESH: Anemia Iron-Deficiency Carence en fer Evaluation of professional practices MESH: Diagnosis Iron deficiency Médecins généralistes Évaluation des pratiques professionnelles Diagnostic [SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology MESH: General Practitioners |
Zdroj: | Médecine humaine et pathologie. 2018 |
Popis: | Background: iron deficiency (ID) is the most common nutritional deficiency with an estimated prevalence of 15.6% in France in 2006. No study has yet focused on general practitioners (GP) practice in ID screening. Objectives: (i) to describe the biomarkers used by GP in ID screening, (ii) to determine ID prevalence rate among patients screened by their GP, (iii) to analyze main factors associated with iron tests prescriptions, and (iv) to analyze main factors associated with ID. Methods: we have performed an observational descriptive multicenter study, from July 2016 to May 2017, amongst 13 GPs in Paris area. ID was defined as a ferritinemia = 30 µg/L. Analysis were performed using linear models, Wilcoxon rank-sum test, and Fisher-exact test depending on the considered covariates. Results: 152 iron tests have been performed. Ferritinemia was prescribed in 100%. For 11 (7 %) iron tests, we were unable to confirm ID diagnosis for lack of transferrin saturation coefficient. ID prevalence was 39% (95% confidence interval 31% to 47%). ID risk factors and ID underlying diseases were not taken into account by the GP when prescribing iron tests. Severe ID (ferritin = 15 µg/L) without anemia was associated to fatigue (p = 0.045), and alopecia (p = 0.003). Conclusions: GP seem to have an overall satisfying knowledge of French guidelines regarding the choice of biomarker when screening ID. ID prevalence as screened by GPs was high. Our study shows an inadequate use of transferrin saturation coefficient as well as a lack of consideration by GPs for underlying diseases and risk factors known to be associated with ID.; Introduction : la carence martiale (CM) est le déficit nutritionnel le plus fréquent avec une prévalence en France en 2006 de 15,6%. Les médecins généralistes (MG) effectuent 74% des prescriptions de bilans martiaux. Pourtant aucune étude n’a étudié les pratiques des MG dans le dépistage de la CM. Objectifs : i) décrire le choix des marqueurs biologiques prescrits dans le dépistage de la CM, ii) de déterminer la prévalence de CM dépistée par les MG, iii) d’étudier les facteurs associés à la prescription d’un bilan martial, iv) d’étudier les facteurs associés à la présence d’une CM.Méthodes : nous avons mené une étude observationnelle descriptive multicentrique, de juillet 2016 à mai 2017, en ambulatoire, chez 13 MG en Ile-de-France. La carence martiale était définie par une ferritinémie = 30 µg/L. Les analyses ont été faites à l’aide de modèles linéaires, du test de Wilcoxon et du test de Fisher, selon les variables quantitatives étudiées. Résultats : parmi les 152 bilans martiaux réalisés, la ferritine était prescrite dans 100% des cas. Pour 11 bilans (7%) il n’était pas possible de conclure sur la CM sans dosage du coefficient de saturation de la transferrine (CST). La prévalence de CM dépistée par les médecins généralistes était de 39%, IC95% = [31-47]. Les facteurs de risque de CM et les pathologies à risque de complication en cas de CM, n’intervenaient pas dans la décision de prescription d’un bilan martial. Une CM sévère (ferritine = 15 µg/L), même sans anémie, était associée à une fatigue (p = 0,045) au MFI-20, et une alopécie (p = 0,003). Conclusion : les MG semblent avoir une bonne connaissance des dernières recommandations de la HAS quant au choix du marqueur biologique. La prévalence dépistée de CM par les MG est élevée. Néanmoins, notre étude montre une mauvaise utilisation du CST, ainsi qu’un défaut de prise en compte des pathologies et facteur de risque associé à la CM. |
Databáze: | OpenAIRE |
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