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The modification of olfactory performance is nowadays one of the precursor sensory symptoms of Parkinson's disease. It is also known that olfaction and apathy have common neural substrates. Thus, we wondered about the effects of apathy on olfaction in patients with Parkinson's disease. Our main objective was to compare the olfactory performance of an apathetic and a non apathetic patient with Parkinson's disease using an odor detection and identification test. Both patients were male and aged 86 and 79 years, respectively. The secondary objective was to study, in the apathetic patient, the effects of the hedonic valence of odors on their identification. Our results show that the non-apathetic patient has better olfactory scores than the apathetic patient (composite score of odor identification and detection at 8/24 versus 4/24 and odor identification score at 3/6 versus 1/6). Nevertheless, the apathetic patient has a lower and therefore better detection threshold than the non-apathetic patient (1 vs. 1.5). Moreover, pleasant odors (hedonic valence score between 6/10 and 10/10), and unpleasant odors (hedonic valence score between 0/10 and 4/10) are not identified by the apathetic patient. However, one neutral odor (hedonic valence score equal to 5/10) out of the two in total, could be identified by the apathetic patient. These results underline the link between olfaction and apathy in Parkinson's disease, and encourage us to take into account olfactory performance in both the assessment and the management of apathy.; La modification des performances olfactives constitue aujourd’hui un des symptômes sensoriels précurseurs de la maladie de Parkinson. On sait aussi que l’olfaction et l’apathie possèdent des substrats neuronaux communs. Ainsi, nous nous sommes questionnés sur les effets de l’apathie sur l’olfaction chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Notre principal objectif était de comparer les performances olfactives entre un patient apathique et un patient non apathique, atteints de la maladie de Parkinson, grâce à un test de détection et d’identification d’odeurs. Ces deux patients étaient de sexe masculin et respectivement âgés de 86 et 79 ans. L’objectif secondaire était d’étudier, chez le patient apathique, les effets de la valence hédonique des odeurs sur leur identification. Nos résultats montrent que le patient non apathique présente de meilleurs scores olfactifs que le patient apathique (score composite d’identification et de détection d’odeurs à 8/24 contre 4/24 et score d’identification d’odeurs à 3/6 contre 1/6). Néanmoins, le patient apathique possède un seuil de détection moins élevé et donc meilleur que le patient non apathique (1 contre 1,5). De plus, les odeurs agréables (note de valence hédonique comprise entre 6/10 et 10/10) et les odeurs désagréables (note de valence hédonique comprise entre 0/10 et 4/10) ne sont pas identifiées par le patient apathique. Néanmoins, une odeur neutre (note de valence hédonique égale à 5/10), sur les deux au total, a pu être identifiée par le patient apathique. Ces résultats soulignent le lien entre olfaction et apathie dans la maladie de Parkinson et nous incitent à prendre en compte les performances olfactives à la fois dans l’évaluation et dans la prise en charge de l’apathie. |