Removal of anti-HLA antibodies with plasmapheresis and immunoadsorption
Autor: | Jambon, Frédéric |
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Přispěvatelé: | Université de Bordeaux (UB), Karine Moreau, Jonathan Visentin, UB, Médecine |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2019 |
Předmět: |
[SDV.MHEP] Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology
Organ transplantation [SDV]Life Sciences [q-bio] Anticorps anti-HLA Anti-HLA antibodies Rejet humoral Plasmapheresis transplantation d’organes [SDV] Life Sciences [q-bio] Antibody-mediated rejection Désimmunisation pré-transplantation Échange plasmatique Immunoadsorption Pre-transplant desensitization Apheresis Aphérèse [SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology |
Zdroj: | Sciences du Vivant [q-bio]. 2019 |
Popis: | In organ transplantation, apheresis are frequently used for anti-HLA antibodies removal. However, whether plasmapheresis (PP) or semi-selective immunoadsorption (IA) should be used, and the optimal number of apheresis sessions required to reach post-treatment objectives, are still unknown. We enrolled 43 patients from Bordeaux University Hospital who were treated with PP (n=29) or IA (n=14) for antibody-mediated rejection or pre-transplant desensitization. We compared, with Single Antigen Luminex, the initial mean fluorescence intensity (MFI) of the corresponding 1416 positive beads with those obtained after 4 or 8 apheresis sessions. IA treatment and initial MFI were independently associated with success of removal after 8 sessions (MFI post-treatment < 2000) as opposed to anti-HLA antibodies class and regardless of treatment indication. For antibodies with a MFI < 6000, the efficacy was high after 4 sessions, without difference between IA and PP. For those with a MFI ≥ 6000, MFI reduction was better with IA, with a relatively low rate of removal success after 4 sessions. For anti-HLA antibodies not undergoing satisfactory removal after the first 4 apheresis sessions, the residual MFI predicted the effectiveness of 4 additional sessions, often low with PP while good with IA. In addition, the tolerance of the two techniques was similar, except for the occurrence of hypotension, more frequent with PP. Finally, IA were more expensive than PP whatever the number of sessions performed. These findings enable to propose a decisional algorithm guiding the choice of apheresis technique and the number of sessions to be performed depending on anti-HLA antibodies MFI. Les aphérèses sont fréquemment utilisées en transplantation d’organes pour l’épuration des anticorps anti-HLA. Cependant, le choix de la technique d’aphérèse [échange plasmatique (EP) ou immunoadsorption semi-sélective (IA)] et le nombre de séances nécessaire pour atteindre l’objectif fixé sont actuellement inconnus. Notre travail incluait 43 patients traités sur le CHU de Bordeaux par EP (n=29) ou IA (n=14) pour une désimmunisation pré-transplantation ou un rejet humoral. Nous avons comparé l’évolution de la MFI (Mean fluorescence intensity) des 1416 billes positives détectées dans le sérum de ces patients après 4 et 8 séances d’aphérèses. L’utilisation des IA et la MFI initiale étaient indépendamment associées au pourcentage de succès d’épuration après 8 séances (défini par une MFI post-aphérèse > 2000), au contraire de la classe des anticorps anti-HLA et de l’indication du traitement. Pour les anticorps avec une MFI < 6000, 4 séances permettaient d’obtenir des résultats satisfaisant quelque que soit la méthode utilisée. Pour les anticorps avec une MFI ≥ 6000, la réduction de la MFI était plus importante avec les IA, malgré un taux de succès d’épuration relativement faible après 4 séances. De manière globale, pour les anticorps anti-HLA n’obtenant pas une épuration satisfaisante après les 4 premières séances, la MFI résiduelle prédisait l’efficacité de 4 séances supplémentaires, souvent faible avec les EP au contraire des IA. Sur le plan de la tolérance, nous n’avons pas observé de différence entre les deux techniques d’aphérèse, hormis la survenue plus fréquente d’hypotension avec les EP. Enfin, les IA représentaient un coût plus élevé que les EP, quel que soit le nombre de séances réalisées. A la lumière de ces résultats, nous proposons un algorithme décisionnel permettant de guider les cliniciens dans le choix de la technique d’aphérèse et dans le nombre de séances à réaliser en fonction de la MFI des anticorps anti-HLA. |
Databáze: | OpenAIRE |
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