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Introduction: The general practitioner is managing and coordinating the whole process of a patient's care, he is the intermediary of the various specialists. The gathering of medical information is still too difficult and an improvement would allow a better follow-up of the patient and its treatment. Our goal was to identify the issues faced by the GP when gathering information but also to let him express the identified solutions or desired improvements. Our study illustrates the needs of the general practitioner to improve the reception and storage of medical information, in a way compatible with his daily activity.Materials and methods: This is a qualitative and descriptive study. After having written the interview guide, we conducted 15 semi-directed interviews with general practitioners in the Auvergne-Rhône-Alpes Region. The recordings were transcribed in the form of verbatim.Results: The majority of practitioners surveyed were between 45 and 65 years old, exercising in urban areas, with a mixed patient population. Almost all the doctors interviewed have heard about the shared medical file but none use it, either for lack of time or difficulty of access. The reception of biology (by Bioserveur) to the office seems adapted to the doctor's practice. On the other hand most of the doctors interviewed would like an improvement on the reception of information by the hospital structures or by their colleagues. Mail being still used in majority, they would prefer the development of computer tools. A reception via a secure platform, reliable and with fast access is for them the right solution. For imaging, opinions diverge and no unanimous solution has been proposed. Regarding the security of incoming information, no doctor has found a problem but they have little knowledge in this field. In the years to come, doctors would like an informatic tool, standardized for all care structures and with a better quality of use.Discussion: In our study, it emerged that the development of computer tools was necessary. This development must be done but with certain requirements: the improvement of accessibility and the guarantee of data security. The doctor must be accompanied and reassured thanks to: a digital tool, adapted to all and established by the State; adequate training on the use of this tool; institutional support by actors such as CPAM; and a work on the impact for his practice in the chain of care.; Introduction : le médecin généraliste est la pièce maitresse de la coordination des soins, il est l’intermédiaire des différents intervenants. Le recueil des données médicales est encore trop souvent difficile et une amélioration permettrait un meilleur suivi du patient et de sa prise en charge. Notre objectif était d’identifier les problématiques qui se posent au MG dans le recueil des données médicales reçues concernant le patient mais aussi de lui permettre d’exprimer les solutions identifiées ou voies d’améliorations souhaitées. Notre étude illustre les besoins nécessaires au médecin généraliste en outils numériques pour améliorer et organiser la collecte des données médicales concernant ses patients, dans une pratique compatible avec son activité quotidienne.Matériels et méthodes : c’est une étude qualitative et descriptive. Après la réalisation du guide d’entretien, nous avons conduit 15 entretiens semi dirigés auprès de médecins généralistes de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Les enregistrements ont été retranscrits sous la forme de verbatim.Résultats : La majorité des médecins interrogés étaient âgés de 45 à 65 ans, exerçant en zone urbaine, ayant une population mixte de patients. La quasi-totalité des médecins interrogés ont entendu parler du dossier médical partagé mais aucun ne l’utilise, soit par souci de temps soit par difficulté d’accès. La réception de la biologie (par Bioserveur) au cabinet semble adaptée à la pratique du médecin. En revanche, la plupart des médecins interviewés souhaiteraient une amélioration de la réception de l’information par les structures hospitalières ou par leurs confrères. Le courrier étant encore utilisé en majorité, ils préfèreraient le développement d’outils informatiques. Une réception via une plateforme sécurisée, fiable et rapide d’accès s’avère pour eux la bonne solution. Pour l’imagerie, les avis divergent et aucune solution unanime n’a été proposée. Au niveau de la sécurité des données reçues, aucun médecin n’a constaté de problème mais ils sont peu sensibilisés à cet aspect. Dans les années à venir, les médecins souhaiteraient un dispositif informatisé, uniformisé pour toutes les structures de soin et avec une meilleure qualité d’usage.Discussion : dans notre étude, il est ressorti que le développement des outils informatiques était nécessaire. Ce développement doit se faire mais avec certaines exigences : l’amélioration de l’accessibilité et la garantie de la sécurité des données. Le médecin doit être accompagné et rassuré grâce à : un outil numérique, adapté à tous et instauré par l’État ; une formation adéquate sur l’emploi de cet outil ; un accompagnement institutionnel par les acteurs comme la CPAM ; et un travail sur l’impact pour sa pratique dans la chaine de soins. |
