Neurodégénérescences avec accumulation intracérébrale de fer : état des lieux, perspectives diagnostiques et thérapeutiques

Autor: Angelini, Chloé
Přispěvatelé: Université de Bordeaux (UB), Cyril Goizet
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Sciences du Vivant [q-bio]. 2021
Popis: Neurodegeneration with brain iron accumulation, or NBIA, is a group of rare diseases, which have in common a cerebral accumulation of iron in the basal ganglia, mainly in the globi pallidi and substantia nigra, associated with various neurological symptoms. The prevalence is ultra-rare, with heterogeneous clinical presentations in age of onset and evolution. There are currently 15 genes responsible for NBIA. The laboratory of molecular biology of Bordeaux University Hospital has been sequencing 9 of these genes since 2014 and has made it possible to make a diagnosis in 63 patients, thus refining and completing the phenotypes associated with each gene described in the literature. However, 169 patients remain without a molecular diagnosis after this sequencing. The analysis of the data of these patients shows that the main difference is the age of onset of the disease, with a significantly later age for patients without a diagnosis at the end of the panel. We performed trio exome sequencing for 4 of these patients. The analysis of these exomes did not identify a single-gene diagnostic; however, exome sequencing has many limitations, and does not exclude the possibility of performing a molecular diagnosis for these patients in the future. Finally, the management of NBIA remains symptomatic. There are many treatments currently being tested and validated, one of the most serious being conservative iron chelation, delivered at early stages of the disease, which gives hope of a treatment in the near future for these patients.; Les neurodégénérescences avec accumulation intracérébrale de fer, ou NBIA, sont un groupe de maladies rares, dont le point commun est une accumulation cérébrale de fer dans les noyaux gris centraux, principalement dans les globi pallidi et la substance noire, associée à des troubles neurologiques variés. La prévalence est ultra-rare, avec des présentations cliniques hétérogènes dans l’âge de début et l’évolution. Il existe actuellement 15 gènes responsables de NBIA. Le laboratoire de biologie moléculaire du CHU de Bordeaux réalise depuis 2014 le séquençage de 9 de ces gènes, et a permis d’établir un diagnostic moléculaire chez 63 patients, permettant donc d’affiner et de compléter les phénotypes associés à chaque gène décrits dans la littérature. Cependant, 169 patients restent sans diagnostic moléculaire à l’issue de ce séquençage. Il ressort de l’analyse de ces données que la principale différence porte sur l’âge de début de la maladie, avec un âge nettement plus tardif pour les patients sans diagnostic à l’issue du panel. Nous avons réalisé un séquençage d’exome en trio pour 4 de ces patients. L’analyse de ces exomes n’a pas permis de dégager de piste diagnostique ; cependant, le séquençage d’exome présente de nombreuses limites, et une analyse non concluante à ce jour n’exclut pas la possibilité de réaliser dans le futur un diagnostic moléculaire pour ces patients. Enfin, la prise en charge des NBIA reste pour l’instant exclusivement symptomatique. Il existe de nombreuses pistes thérapeutiques actuellement en cours d’essai et de validation, une des plus sérieuses étant représentée par la chélation conservatrice du fer administrée à un stade précoce de la maladie, permettant de nourrir l’espoir d’un traitement dans un futur proche.
Databáze: OpenAIRE