Le contrôle de la position de l’incisive mandibulaire dans les traitements orthodontiques des classes II par tractions intermaxillaires

Autor: Hayat, Meryl
Přispěvatelé: Université Nice Sophia Antipolis - Faculté de Chirurgie Dentaire (UNS UFR Odontologie), Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Université Côte d'Azur (UCA), Floriant Busson
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Médecine humaine et pathologie. 2016
Popis: La position de l’incisive mandibulaire est considérée par la plupart des auteurs comme un critère décisif du plan de traitement et un objectif de finition garant de la stabilité occlusale.Son positionnement idéal a notamment été décrit au travers d’analyses céphalométriques se basant sur des repères crâniens, dentaires ou encore cutanés.Cependant, la mise en place d’une mécanique de classe II par tractions intermaxillaires, sans précaution, entraîne théoriquement un déplacement de l’incisive mandibulaire de par la composante mésialante de la force qu’ils exercent.Différentes techniques orthodontiques ont donc été développées pour contrôler les effets des TIM dont la vestibulo-version excessive de l’incisive mandibulaire. Deux grandes écoles se distinguent : la « préparation d’ancrage » décrite par TWEED-MERRIFIELD et la « technique Bioprogressive » de RICKETTS. Tandis que la première préconise une préparation standardisée de la denture pour tous les patients, la seconde présente une vision plus individualisée tenant compte de facteurs environnementaux tels que l’équilibre neuro-musculaire.Récemment, l’essor de l’ancrage squelettique temporaire offre l’unique possibilité d’obtenir un contrôle absolu de l’incisive mandibulaire. Toutefois, la part d’échecs n’est pas négligeable.La technique de contrôle de la position de l’incisive mandibulaire dépend donc de critères liés au praticien (formation initiale, utilisation de minivis), au patient (âge, coopération) et de critères locaux (possibilité de vestibuler l’incisive mandibulaire).
Databáze: OpenAIRE