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In France, the use of emergency department has been steadily increasing for years. Pediatric emergencies account for almost 30% of these remedies. Unscheduled visits represent in large proportions by newborns younger than 28 days and are in 40 to 63% of cases considered as benign.Management of parental issues by general practitioner, could limits the use of emergencies by answering parental questions. In addition, limiting visits to the pediatric emergency department could avoid the associated risks (nosocomial infections, ...). We decided to study reasons for consulting infants of less than six weeks of life in the emergency department of Ambroise Paré hospital, over the period from 01-01-2015 to 31-12-2015. We also study the newborn advices given by the general practitioners of Ambroise Paré hospital’s area. Of the 140 newborn advice consultations, 44,2% of newborns consultations was represented by the 1 to 3 weeks of life. They consult mostly for problems related to breastfeeding or digestive (infant colic, gastroesophageal reflux disease) to 68.8%. They mostly consulted a pediatrician before the emergency consultation (44.3%). 73.7% of practitioners carry out the first maternity leave consultation. Newborn advice is provided by 81% of general practitioners in our study. Breastfeeding, infant colic, and temperature are the most controlled subjects. The « health book » remains the main support for general practitioners to provide the advices. There is decrease in the use of emergency for the problem of breastfeeding or colic of the infant after the first month of life coinciding with the consultation of the first month of life. Partly explained by the mastery of these subjects by general practitioners. The newborn advice provided by general practitioners seems to be under control but needs to be developed, such as shaken baby syndrome and skin problems. The internship in a « mother-child pole » seems indispensable to the mastery of this subject. The improvement of the « health book » seems necessary to improve the newborn advices. In addition to the improvement of newborn advice by the general ractitioners, the implementation of complementary solutions such as the creation information sheets or a telephone platform would make it possible to reduce the use of emergencies department for benign reasons.; En France les recours aux services d’accueil des urgences ne cessent d’augmenter depuis des années. Les urgences pédiatriques représentent près de 30% de ces recours. Les consultations non programmées sont représentées dans des proportions importantes par les nouveau-nés de moins de 28 jours et sont dans 40 à 63% des cas considérées comme non urgentes. La prise en charge en ville concernant les questions parentales permet certainement de limiter le recours aux urgences en répondant aux questions parentales. De plus limiter les consultations au SAUP permet d’éviter de façon certaine les risques associés (infections nosocomiales,…). Nous avons décidé d’étudier les motifs de consultation de puériculture des nourrissons de moins de six semaines de vie au SAUP d’Ambroise Paré sur la période du 01-01-2015 au 31-12-2015, ainsi que les conseils de puériculture donnés par les médecins généralistes du secteur d’Ambroise Paré. Sur les 140 consultations concernant des motifs de puériculture, les nouveau-nés de 1 à 3 semaines de vie représentent 44,2%. Ils consultent majoritairement pour des problèmes liés à l’allaitement ou digestifs (colique du nourrisson, reflux) à hauteur de 68,8% des consultations. Leur suivi est effectué principalement par un pédiatre (44,3%). 73,7% des praticiens interrogés réalisent la 1ère consultation de sortie de maternité. Les conseils de puériculture sont donnés par 81% des médecins généralistes de notre enquête. L’allaitement, la colique du nourrisson et la prise de température sont les sujets les mieux maîtrisés. Le carnet de santé reste le principal support des médecins généralistes pour fournir les différents conseils. On remarque une franche diminution des motifs pour problème d’allaitement ou colique du nourrisson après le premier mois de vie coïncidant à la consultation du premier mois de vie, s’expliquant en partie par la maîtrise de ces sujets par les médecins généralistes. Les conseils de puériculture fournis par les médecins généralistes semblent maîtrisés mais restent perfectibles et nécessitent d’être approfondis sur certains sujets, comme par exemple le syndrome du bébé secoué ainsi que les problèmes cutanés. Le passage dans un pôle mère-enfant semble indispensable à la maîtrise de ce sujet. De plus l’amélioration du carnet de santé semble nécessaire pour améliorer les conseils de puériculture. En complément de l’amélioration des conseils de puériculture en cabinet de médecine générale, la mise en place de solution complémentaire comme la création de fiches informatives informatiques ou d’une plateforme téléphonique permettrait la diminution du recours aux urgences pour des motifs considérés comme bénins. |