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Purpose: Our goals are to assess both public and general practitioner knowledge on the awareness and prevention channels implemented by the Manche Department - particularly through the local protocol fighting against domestic violence (DV) - and to identify possible areas of improvement, especially regarding screening. Methods: Prospective quantitative study conducted based on two questionnaires. One addressed to every woman admitted into the emergency services of three medical centers and the other to every GP in the Manche Department (191). Results: Out of 193 replies from women, only 37% know of a domestic violence victim reception center, 22% of awareness campaigns, of which only 8% consider them to be effective. 15% claim they have been questioned about possible DV in the emergency room. Out of 50 replies from GPs (26%), only 34% reckon they have a good understanding of DV victim care while 94% admit to having faced such situations in the past. 66% deem the systematic nature of screening not to be useful. Discussion: Women’s lack of knowledge about the victim’s care network, as demonstrated in our study, makes it necessary to support them through information and training of professionals. GPs are aware of their missions but still seem hardly invested: a taboo still hindering systematic screening implementation. Conclusion: Shaking up the established decorum is fundamental to make way for the implementation of systematic screening by GPs, in order to both improve DV victims’ care and develop measures of facilitated complaint filing.; Introduction : nos objectifs sont d’évaluer les connaissances du public et des MG de la Manche sur les moyens de sensibilisation et de prévention mis en place par le département, via notamment le protocole départemental de lutte contre les VC et de déterminer des axes d’amélioration, en particulier du dépistage. Matériels et méthodes : étude quantitative prospective réalisée sur la base de 2 questionnaires, l’un adressé à toute femme consultant les urgences sur 3 centres hospitaliers manchois et l’autre, à l’ensemble des MG des cabinets de la Manche (191). Résultats : sur 193 réponses de femmes, seules 37% connaissent une structure d’accueil pour les victimes de violences, 22% des campagnes de sensibilisation dont 8% seulement les jugeant efficaces. 15% disent avoir été questionnées sur d'éventuelles VC aux urgences. Parmi les 50 réponses de MG (26%), seuls 34% estiment avoir une bonne maitrise de la prise en charge de victime alors qu’ils reconnaissent pour 94% avoir dû déjà gérer une telle situation. Le caractère systématique du dépistage n’est pas jugé utile pour 66%. Discussion : la méconnaissance des femmes des structures du parcours, avéré lors de notre étude, rend nécessaire leur prise en charge via des mesures d’informations et des formations pluri-professionnelles. Les MG connaissent leurs missions mais semblent encore peu investis : un tabou entravant encore la mise en place du questionnement systématique. Conclusion : il est essentiel de bousculer les convenances actuelles pour permettre une mise en place d’un dépistage systématique chez les MG pour mieux prendre en charge les VC et aussi développer les mesures de dépôt de plainte facilité. |
