Autor: |
Jelti, Lamia |
Přispěvatelé: |
UNIROUEN - UFR Santé (UNIROUEN UFR Santé), Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU), Pascal Joly |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2017 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Médecine humaine et pathologie. 2017 |
Popis: |
Introduction: Les immunothérapies, représentées par les anti-CTLA4 (Ipilimumab) et anti-PD1 (Nivolumab et Pembrolizumab) constituent une révolution thérapeutique chez les patients présentant un mélanome métastatique. Leur bénéfice majeur en termes de survie peut s’obtenir au prix d’effets secondaires d’un nouvel ordre : les effets indésirables immunologiques (EII). Objectif: Évaluer la toxicité immunologique croisée de l’Ipilimumab et des anti-PD1, c'est-à dire le risque de récidive d’un EII sévère (grade ≥ 3) à la reprise d’une seconde ligne d’immunothérapie. Patients et méthodes : Étude observationnelle rétrospective multicentrique (CHU de Rouen, Amiens et Caen) ayant inclus les patients de stade III ou IV (AJCC) traités entre le 01/01/2011 et le 01/05/2017 de façon séquentielle par anti-CTLA4 et anti-PD1. Résultats: 76 patients (39 hommes, 37 femmes) ont été inclus. L’âge médian au diagnostic était de 62.2 ans et le suivi minimum de 8 mois. Soixante-trois patients (82.9%) ont présenté au moins un EII dont 34 (44.7%) ≥ 1 EII sévère. Cinquante-huit patients ont reçu la séquence thérapeutique Ipilimumab/anti-PD1 : 14 (soit 24% de ce groupe) ont présenté un EII sévère sous Ipilimumab et 13 patients (22%) sous anti-PD1. Parmi eux, 2 patients ont présenté une toxicité sévère croisée affectant des organes différents : hypophysite de grade 3 puis néphropathie de grade 4/ hépatite de grade 4 puis colite de grade 4. Aucun des patients ayant présenté un EII sévère résolutif sous Ipilimumab n’a donc présenté de récidive de sa toxicité immunologique initiale sous anti-PD1. Dix-huit patients ont reçu la séquence anti- PD1/Ipilimumab : 2 patients (11%) ont présenté un EII sévère sous anti-PD1 et 7 patients (39%) sous Ipilimumab. Deux patients ont présenté une récidive de leur toxicité digestive dans une forme secondairement sévère (colites) mais aucun ayant présenté un EII sévère sous anti- PD1 n’a ensuite récidivé sous Ipilimumab. Il n’y a pas eu de recours à un traitement immunosuppresseur autre que la corticothérapie systémique pour la prise en charge de ces EII. Conclusion: Cette étude fournit donc des résultats rassurants concernant le risque de récidive d’un EII sévère dans un schéma thérapeutique séquentiel d’immunothérapies. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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