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Background: despite efficient prevention methods and accessible screening tests, the prevalence of certain sexually transmitted diseases (STDs) is increasing amongst adolescents in France. The main goal of this study is to assess their knowledge about STDs.Methods: in this multicentre observational study, students of Hauts-de-Seine have completed a 22-item questionnaire.Results: 680 adolescents aged 14 to 20 years (mean [+/-SD] age, 15.9 +/- 1,0 years) were included. Many of them didn’t know their immunization status against human papilloma virus (46%) and hepatitis B virus (62%). Regarding information sources, only 18% had ever discussed about sexuality with a physician and 78% had already have at least one sex education session at school. More than a half didn’t know hepatitis B, syphilis, chlamydia, herpes simplex virus and gonococcus infections were STDs and 14% thought that “withdrawal” prevents STDs. Concerning HIV, knowledge was quite satisfactory but there are still misconceptions. 20% of teenagers thought a person can be contaminated after being bitten by a mosquito and 11% thought HIV-positive people are treated with one-off medication. Adolescents considered condom as a major method of preventing STDs and 86 % of them emphasized the importance of screening tests before stopping using it.Conclusion: knowledge on STDs are still too limited amongst teenagers. Building better sexual health education programs, in terms of public health and at an individual level, and an enhanced appropriation of the digital space seem to be necessary.; Contexte : malgré des moyens de prévention efficaces et une offre de dépistage large, la prévalence de certaines infections sexuellement transmissibles (IST) augmente chez les jeunes en France. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer leurs connaissances sur les IST.Méthode : dans cette étude observationnelle multicentrique, un questionnaire de 22 items a été distribué à des lycéens des Hauts-de-Seine.Résultats : 680 lycéens âgés de 14 à 20 ans (âge médian [+/-SD] 15,9 +/- 1,0 ans) ont été inclus. Beaucoup ne connaissaient pas leur statut vaccinal vis-à-vis du papilloma virus (46%) et de l’hépatite B (62%). Seuls 18% avaient déjà abordé le sujet de la sexualité avec un médecin et 78% avaient déjà eu au moins une intervention d’éducation à la sexualité en milieu scolaire. Plus de la moitié des lycéens ignoraient que l’hépatite B, le chlamydia, l’herpès, la syphilis et le gonocoque étaient des IST et 14% pensaient que la méthode du « retrait » pouvait les prévenir. Concernant le VIH, les connaissances étaient assez adaptées mais il persistait des idées reçues avec 20% des lycéens pensant qu’une piqûre de moustique entrainaient un risque de contamination et 11% que le traitement du VIH était ponctuel. Le préservatif était bien considéré comme moyen de prévention majeur des IST et l’importance du dépistage avant l’arrêt de son utilisation était souligné par 86% des lycéens.Conclusion : les connaissances des jeunes sur les IST restent trop limitées. La construction de projets d’éducation en santé sexuelle plus adaptés, en termes de santé publique et au niveau individuel, ainsi qu’un investissement accru de l’espace numérique semblent nécessaires. |
