Popis: |
Air pollution is a global issue and calls for action, partly because of its well-known health consequences, but also because it raises issues in terms of justice. Numerous studies show that there are inequalities in exposure to particles, but also in emissions. Environmental inequalities are used to describe the cumulation of socio-economic and environmental inequalities. In fact, the people most exposed are most often lower-income households. The low emission zone, a tool of air quality improvement policies, can therefore be considered as a way of correcting these inequalities, since it is conceivable that the groups most affected by air pollution will be the first to benefit. However, as the low emission zone is a traffic restriction policy, it also has consequences on the daily life of citizens. It would appear that the citizens most affected by these restrictions are also the most vulnerable households. This work proposes to study these issues through the example of the lowemission zone of the Brussels-Capital Region. The prism of environmental inequality is chosen in this study, and the capability approach, a concept developed by the Indian economist Amartya Sen, is proposed as an element of response to these issues.; La pollution de l’air est un enjeu global, et appelle à agir, d’une part du fait de ses conséquences désormais bien connues sur la santé, mais aussi parce qu’elle pose des questions en termes de justice. De nombreuses études montrent qu’il existe des inégalités d’exposition aux particules, mais aussi d’émissions. On parle d’inégalités environnementales pour désigner le cumul d’inégalités socioéconomiques et environnementales. De fait, les personnes les plus exposées sont le plus souvent des ménages à plus faibles revenus. La zone de basses émissions, outil des politiques d’amélioration de la qualité de l’air, peut donc être considérée comme un moyen de corriger ces inégalités, car on peut imaginer que les publics les plus impactés par la pollution de l’air en seront les premiers bénéficiaires. Mais la zone de basses émissions étant une politique de restriction de circulation, elle a également des conséquences sur la vie quotidienne des citoyens. Or, il semblerait que les citoyens les plus impactés par ces restrictions soient aussi les ménages les plus fragiles. Ce travail propose d’étudier ces enjeux à travers l’exemple de la zone de basses émissions de la région de Bruxelles-Capitale. Le prisme d’analyse des inégalités environnementales est privilégié dans cette étude, et l’approche des capabilités, notion développée par l’économiste indien Amartya Sen, est proposée comme un élément de réponse à ces enjeux. |