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Context: Screening and taking charge of frail patients is essential in general practice with old patients. Objective: This study aims to describe a population of general practice interns and focus on their knowledge about frailty, screening tests and taking charge. Method: Prospective, descriptive, mono-centric study with an online survey sent to all of the 2018 promotions of general practice interns in Rouen’s University. Identification of the general knowledge (e.g diagnostic criteria) and precise knowledge (e.g ranking different conditions such as: undernourishment prevail asthenia) and caring methods (e.g to address the patient to a geriatrician for consultation). Results: 90 usable questionnaires. 10 interns (11%) declare to know at least one screening test or to know a set of 4 major frailty criteria. 34 interns know at least 4 frailty criteria (major or minor) and 46 interns have very partial knowledge. Fried’s phenotype is the most known. 75 interns (83% of the sample) declare to know the frailty concept. In facts 88% of the interns have a low level of knowledge. Concerning frailty specific cares 78% (70 interns) declare to have skills for screening and prescribe first line treatments. 31 among them know further how to reassess their treatment. For 59 people (65%) identifying frailty would have lead to a geriatrician consultation (beside any emergency). 79 interns (87%) would be favourable to a specific formation on frailty. Conclusion: In this population of general practice interns, the skills allowing taking charge of frailty seems to be acquired separately but the general knowledge and it’s synthesis in a global syndrome still lack. Integration of this concept in common care justify for further complementary formation.; Le dépistage et la prise en charge de la fragilité fait partie des actions du médecin généraliste impliqué dans le parcours de soins des personnes âgées. Objectif : Le but de cette enquête était de décrire dans une cohorte d’étudiants du DES de Médecine Générale les connaissances relatives à la fragilité en particulier dans les domaines de son dépistage et de sa prise en charge. Méthode : Étude prospective descriptive mono-centrique. Questionnaire (réponses ouvertes et semi-ouvertes) adressé à l’ensemble des internes de DES de médecine générale de Rouen. Identification des connaissances générales sur le thème (ex : modalités de dépistage de la fragilité, critères diagnostiques), des connaissances individuelles du syndrome (en distinguant les critères majeurs telle la dénutrition et/ou mineurs comme la fatigue ressentie) et des modalités de sa prise en charge (ex : adressage secondaire vers une consultation de proximité gériatrique en appui). Résultats : 90 questionnaires exploitables émanant des internes de médecine générale toutes promotions confondues. Concernant les connaissances, 10 internes (soit 11%) déclaraient pouvoir citer au moins un outil de dépistage ou énoncer les critères majeurs constitutifs de fragilité, 34 internes connaissaient au moins 4 critères pertinents (majeurs ou mineurs) et 46 avaient des connaissances très partielles. Le phénotype de Fried était le plus connu. 75 internes (83% de l’échantillon) déclaraient connaître le concept de fragilité. Dans les faits, 88% des internes se situaient cependant à un niveau de connaissance plutôt bas. Concernant la prise en charge de la fragilité, 78% des internes (70 sur 90) interrogés déclaraient avoir des compétences permettant de dépister et traiter en 1ère intention en cas de fragilité. Parmi eux, 31 sauront en plus réévaluer leur prise en charge. Dans 59 cas (soit 65%) l’identification d’une fragilité aurait fait (en dehors de l’urgence) l’objet d’une potentielle consultation d’appui auprès d’un gériatre. Concernant les besoins de formation sur la fragilité : 79 sur 90 (87%) des internes y étaient favorables. Conclusion : Chez les internes de médecine générale, les compétences permettant de prendre en charge une fragilité semblent acquises séparément mais les connaissances et la synthèse des symptômes en un syndrome plus large demeurent insuffisantes. L’intégration de ce concept dans une prise en charge globale en milieu de soins communautaires justifie d’actions de formations complémentaires. |