Autor: |
Straub, Emmanuelle |
Přispěvatelé: |
Université Henri Poincaré - Nancy 1 (UHP), UHP - Université Henri Poincaré, François Albasini |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2004 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Sciences du Vivant [q-bio]. 2004 |
Popis: |
Le canyoning est une activité sportive ludique quoiqu'extrêmement à risque. La présence d'un médecin au sein des équipes de secours en montagne est régie par la loi sur l'aide médicale urgente du 6 janvier 1986. Toutefois aucune étude n'a jamais démontré le bien fondé d'une telle présence en milieu périlleux. L'enquête prospective réalisée du 1er mai au 30 septembre 2003 auprès des unités de secours en montagne de France métropolitaine et de La Réunionavait pour objet d'évaluer l'engagement du médecin lors des opérations de secours en canyon. La pathologie traumatique était prédominante. Le blessé était jugé grave dans plus de la moitié des cas. Des détresses vitales étaient retrouvées dans 8 % des cas et le mécanisme lésionnel était violent dans 27 % des cas. Le médecin prenait en charge le blessé dans le canyon dans 43 % des cas (un geste y était alors systématiquement réalisé) et en dehors du canyon, après extraction par les secouristes dans 57 % des cas. Les gestes antalgiques nereprésentaient qu'un quart des gestes réalisés alors que les traumatismes ostéo-articulaires graves étaient retrouvés chez plus de 40 % des blessés. Dans 7 % des cas, le blessé ne pouvait être maintenu hors d'eau au cours de l'évacuation. Le manque de fiabilité des bilans d'alerte dans 40 % des cas plaide en faveur de la présence d'un médecin dans l'équipe secouriste. Le médecin est décisif dans le choix de l'orientation du blessé dans 68 % des cas. Seuls 20 % dessecours étaient techniquement simples, ce qui oblige le médecin à être entraîné au canyoning. Le bénéfice de la médicalisation n'est prouvé que de manière subjective. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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