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Introduction : lors de la prescription d’échange plasmatique (EP), le rythme des séances, le soluté de substitution choisi, le volume de plasma traité, la voie d’abord utilisée ont leur importance. L’objectif de notre étude est de déterminer si notre pratique des EP est en accord avec les recommandations actuelles et de répertorier les complications engendrées par ce traitement. Matériel et méthodes : nous avons réalisé une étude épidémiologique observationnelle, rétrospective, monocentrique au sein du CHU d’Amiens. Les patients ayant initié une série de plus de 3 EP entre 2011 et 2015 ont été inclus. Le critère de jugement principal est la concordance de nos pratiques avec les recommandations actuelles. Les critères de jugement secondaires sont l’analyse des abords vasculaires utilisés et des complications. Résultats : les 65 patients inclus ont bénéficié de 863 EP. 26 pathologies ont été identifiées. 3 pathologies ont bénéficié d’EP en l’absence de recommandation. Le rythme des EP était en accord avec les recommandations pour 59% des pathologies. Le volume moyen de plasma traité était de 54ml/Kg, mal corrélé à la masse plasmatique traitée. Le soluté de substitution correspondait aux recommandations dans 88% des indications. 8,2% des cathéters centraux se sont infectés. Un épisode infectieux est survenu chez 40% des patients. Conclusion : la présence de discordances entres pratiques des EP et recommandations devraient permettre une évolution positive des pratiques. Le taux élevé d’infections de cathéters pourrait nous inciter à une surveillance accrue des cathéters. La survenue d’événements infectieux fréquents pose la question d’une évaluation du risque infectieux avant l’instauration des EP. |
