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Introduction: limb osteoarthritis is a very common pathology in general practice. The given answer has an incomplete effect and potential adverse effects. Phytotherapy could be used by patients to answer these issues. The objectives of this transversal study is to evaluate the prevalence and the predictors of use of phytotherapy in limb osteoarthritis in a French population. Patients and methods: through a mail survey, adult patients having symptomatic osteoarthritis of hip, knee or hand have provided socio-demographic data, data about their osteoarthritis, their beliefs and their use of phytotherapy. The main outcome was the prevalence of use of phytotherapy in limb osteoarthritis. Results: 79 over 97 patients participated to the survey. 38 patients (48%) used phytotherapy for their limb osteoarthritis. The reasons were adverse effects and lack of efficiency of conventional medicine, beliefs about phytotherapy and philosophical reasons. The predictors of use were an interest for ecology, eating organic food and cow dairy-free products, the use of disease modifying drugs and other complementary and alternative medicine, and a higher level of confidence in phytotherapy compared to the non-users. About half of the patients did not tell their physician about this practice. The most used herbs were turmeric and harpagophytum. Conclusion: around half of the patients used phytotherapy in osteoarthritis. This unknown use is to be taken into account in our practice.; Introduction : l’arthrose est une maladie courante en médecine générale. La réponse apportée a un effet symptomatique partiel et des effets indésirables potentiels. La phytothérapie peut être utilisée par les patients pour répondre à cette insuffisance. L’objectif de cette étude transversale est d’évaluer le recours et les facteurs de recours à la phytothérapie dans l’arthrose des membres dans une population française. Patients et méthodes : via un questionnaire électronique, des patients adultes avec une arthrose symptomatique de hanche, genou ou main ont renseigné des données sociodémographiques, sur leur maladie arthrosique, leurs croyances et leur usage de la phytothérapie. Le critère de jugement principal était la prévalence du recours à la phytothérapie dans l’arthrose des membres. Résultats : sur 97 patients interrogés 79 ont répondu, dont 38 (48 %) utilisaient la phytothérapie pour leur arthrose de membre. Les raisons en étaient les effets indésirables et le manque d’efficacité de la médecine conventionnelle, la croyance dans la phytothérapie et des raisons philosophiques. Les facteurs associés à ce recours étaient un intérêt pour l’écologie, une alimentation biologique, sans lait de vache, l’utilisation de traitements d’action lente et d’autres médecines non conventionnelles et une plus grande confiance dans la phytothérapie par rapport aux non-utilisateurs. La moitié des patients environ ne tenait pas leur médecin informé de cette pratique. Les plantes les plus utilisées étaient le curcuma et l’harpagophytum. Conclusion : près de la moitié des patients avaient recours la phytothérapie pour arthrose. Cet usage méconnu est à prendre en compte dans nos pratiques. |