Autor: |
Rojon-Broche, Clémentine Charlotte |
Přispěvatelé: |
Université Grenoble Alpes - UFR Médecine (UGA UFRM), Université Grenoble Alpes [2016-2019] (UGA [2016-2019]), Julie Charles, Isabelle Vilgrain |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2018 |
Předmět: |
|
Zdroj: |
Médecine humaine et pathologie. 2018 |
Popis: |
Le mélanome est un cancer cutané à haut potentiel agressif pour lequel il n’existe pas de biomarqueur spécifique sérique validé en routine permettant de prédire la rechute ou la réponse au traitement. La compréhension de la physiopathologie du mélanome au sein de son micro environnement tumoral semble une étape essentielle dans le développement de nouveaux biomarqueurs. Nous avons ainsi étudié le taux de VE-cadhérine soluble (sVE-cadhérine) à partir de trois cohortes de patients : 28 patients atteints d’un mélanome localisé stade I-II, 27 patients atteints d’un mélanome métastatique inopérable stade III-IV sous immunothérapie et 24 sujets contrôles. Nous avons constaté un taux sVE-cadhérine plus élevé chez les patients atteints d’un mélanome que chez les volontaires sains et d’autant plus élevé que le stade du mélanome était avancé. De plus, nous avons constaté que la variation du taux de sVE-cadhérine après une cure d’immunothérapie était corrélée à la réponse au traitement avec respectivement une diminution du taux de sVE-cadhérine chez les répondeurs et une augmentation chez les non répondeurs. En enfin, nous avons démontré qu’il existe une corrélation significative entre la variation de la sVE-cadhérine après une cure d’immunothérapie et la survie sans progression des patients. L’ensemble de ces données suggère que la sVE-cadhérine pourrait être utilisée comme biomarqueur précoce de la réponse à l’immunothérapie chez les patients atteints d’un mélanome métastatique inopérable. Ces résultats sont encourageants et devraient permettre dans un futur proche de proposer une prise en charge personnalisée pour les patients. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
|