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Introduction: the aim of our study was 1/characterizing histological lesions of chronical radiation enteritis (CRE), 2/correlating them with clinical presentation 3/isolating a phenotype associated with a pejorative evolution. Methods: the retrospective study dealt with all patients treated for CRE which required an intestinal resection in our hospital between 2006 and 2017. The histological data where correlated with the initial clinical data and the recurrent clinical symptoms observed during the follow-up (the median follow-up was 32 months [4;180] after resection). Results: 41 patients were included. Among them, there were 39 (95%) women and 2 men. The intestinal resection, brought 60 [10;220] cm of diseased small bowel. The histological findings showed an amyotrophy, villous atrophy, ulcerations observed among 66, 63 and 34% of the panel respectively. The intestinal wall arteries were obliterated among 24 (59%) patients, significantly associated with villous atrophy, ulcerations and an amyotrophy, defining a CRE of ischemic phenotype. CRE with ischemic phenotype was found among patients lately treated by surgery after a radiotherapy (between 13 years ± 2,3 vs 2,6 years ± 0,6, p=0.0002). During the follow-up, a recurrence of occlusive syndrome and the necessity of new intervention was observed among 10 (25%) and 4 (10%) patients respectively. The recurrence was the same whatever could be the histological phenotype. Conclusion: the intestinal wall arteries diffusely obliterated are observed in 59% of CRE and are associated with an ischemic histological phenotype. However, they are not correlated with postoperative recurrence of CRE symptoms.; Introduction : l’objectif de notre étude était 1/ de caractériser les lésions histologiques de l’entérite radique chronique (ERC) 2/ de les corréler à la présentation clinique 3/ d’isoler un phénotype lésionnel associé à une évolution péjorative. Matériel et méthode : il s’agissait d’une étude rétrospective incluant tous les patients suivis pour une ERC ayant nécessité une résection intestinale dans notre centre entre 2006 et 2017. Les données histologiques ont été corrélées aux données cliniques initiales et à la récidive de symptômes cliniques observée au cours du suivi (32 mois en médiane [4 ; 180] après la résection). Résultats : 41 patients opérés ont été sélectionnés. Il s’agissait de 39 (95%) femmes et 2 hommes. La résection iléale emportait 60 [10 ; 220] cm d’iléon pathologique. En histologie, une amyotrophie, une atrophie villositaire et des ulcérations étaient observées chez 66, 63 et 34% des patients. Les artères de la paroi intestinale étaient oblitérées chez 24 (59%) patients, associées significativement à de l’atrophie villositaire, des ulcérations et à une amyotrophie, définissant une ERC de phénotype ischémique. Celle-ci était retrouvée chez les patients opérés tardivement après la radiothérapie (délai de 13 ans ± 2,3 vs 2,6 ans ± 0,6 ; p=0,0002). Au cours du suivi, une récidive du syndrome subocclusif et la nécessité d’une réintervention étaient observées chez 10 (25%) et 4 (10%) patients et ce, quel que soit le phénotype histologique. Conclusion : les lésions artérielles oblitérantes s’observent dans 59% des ERC et sont associées à un phénotype histologique ischémique mais ne sont pas corrélées à la récidive post-opératoire des symptômes de l’ERC. |