Des tweets pour l'observation des réponses sociales aux crues rapides de l'automne 2014 dans le sud-est de la France : quelles informations, quels traitements ?

Autor: Cavalière, Camille
Přispěvatelé: Université Joseph Fourier - Grenoble 1 - Institut de géographie alpine (UJF IGA), Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF), Laboratoire d’informatique de Grenoble, Maison Jean Kuntzmann, 110 avenue de la Chimie, Domaine universitaire, BP 53, 38041 Grenoble cedex 9, Céline Lutoff, UGA, IUGA
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2015
Předmět:
Zdroj: Hydrologie. 2015
Popis: Dans la géographie des risques, la mémoire est appréhendée comme construction humaine et sociale qui capitalise les expériences, permet d’identifier les lieux et processus générateurs de dangers, tout en intégrant l’étude des comportements sociétaux face aux aléas sévissant dans un milieu anthropisé (Bailly, 1996). Dans le cas particulier des médias sociaux, l’analyse se situe à l’interface entre les outils informatiques de traitement de données nombreuses, les outils de la géomatique, l’événement et l’information individuelle qui lui est liée et qui peut potentiellement révéler des comportements face à la crise, ainsi que la place qu’elle occupe chez les populations affectées. Le travail du géomaticien consiste à organiser ces informations nombreuses pour représenter leur contenu ainsi que la variabilité spatio-temporelle de ce contenu. Cette information individuelle participative, peut-elle, au même titre que des cartes d’aléas ou de vulnérabilité, s’intégrer à la mémoire collective et servir d’appui aux planificateurs en situation de retour d’expérience ? Comment progresser d’une information individuelle vers la caractérisation de comportements collectifs ? Le fait naturel et le fait social indiquent-ils des temporalités identiques ? Le mémoire est structuré autour de trois parties : dans un premier temps, nous présenterons d’une part, les caractéristiques de l’information issue des médias sociaux autour des principaux concepts qui la théorisent et, d’autre part, les méthodes d’extraction et de classification de l’information mises en exergue dans la littérature. La deuxième partie s’attachera à la description des données, outils, et méthodes mises en œuvre pour constituer les différents corpus de tweets. Enfin, une dernière partie présentera les résultats des analyses et proposera un retour critique sur les choix méthodologiques retenus.
Databáze: OpenAIRE