Autor: |
Bily, Frédérique |
Přispěvatelé: |
Université Nice Sophia Antipolis - Faculté de Médecine (UNS UFR Médecine), Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA), Anne-Marie Barisic |
Jazyk: |
francouzština |
Rok vydání: |
2016 |
Předmět: |
|
Zdroj: |
Médecine humaine et pathologie. 2016 |
Popis: |
INTRODUCTION :De nombreuses études ont prouvé l’efficacité de l’activité physique dans les maladies cardiovasculaires aussi bien en prévention primaire que secondaire. La sédentarité, première cause de mortalité évitable dans le monde, est un enjeu de santé publique majeur qui a conduit les autorités de santé à voter un amendement autorisant la prescription d’activité physique adaptée (APA).Nous avons cherché à analyser les représentations des médecins généralistes concernant la prescription d’APA chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire.MÉTHODE : Étude qualitative par entretiens semi-structurés à l’aide d’un guide d’entretien auprès des médecins généralistes des Alpes-Maritimes de novembre 2015 à janvier 2016.RÉSULTATS :La pratique d’activité physique est abordée en consultation par les médecins généralistes qui sont conscients de ses bénéfices. La prescription d’APA fait partie de leur compétence : ils délivrent des conseils oraux adaptés à la globalité du patient. Le conseil est minimal en matière technique. Toutefois, il prend en compte les comorbidités du patient, ses goûts et ses contraintes pour le rendre applicable au quotidien. Les médecins généralistes s’appuient sur les cardiologues pour le certificat de non contre-indication à la pratique sportive et sur les kinés par méconnaissance de l’existence de professionnels d’APA. Les principaux obstacles à la prescription d’APA sont le manque de connaissances, une formation universitaire insuffisante avec des référentiels peu adaptés en pratique et un manque de temps dans la consultation ainsi que pour la formation personnelle. CONCLUSION : Les médecins généralistes sont globalement favorables à la prescription d’APA. Ils attendent une formation concrète avec des outils simples et des interlocuteurs identifiés. Une dynamique locale renforcée par une campagne médiatique sont des pistes pour amorcer un changement des habitudes du patient. Les questions du financement ou des inégalités géographiques restent à éclaircir. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
|