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Introduction : la puéricultrice a pour mission de prendre en soin l’enfant, mais cette prise en charge va également s’étendre jusqu’aux parents. Ceux-ci doivent être accompagnés et soutenus, notamment dans les instants qui vont suivre la naissance de l’enfant. Alors quand les parents se retrouvent confrontés à un diagnostic post-natal de leur enfant, la puéricultrice va devoir prendre en compte cette nouvelle variante dans son accompagnement.Objectif : ce travail aura pour objectif de montrer en quoi la puéricultrice peut accompagner les parents dans le deuil de l’enfant « idéalisé » en service de maternité.Méthodologie : une enquête exploratoire sera réalisée grâce à des entretiens semi-directifs pour ne pas orienter les réponses, mais en préparant toutefois des questions de relance pour revenir sur le sujet si besoin. Deux infirmières et une puéricultrice exerçant dans des niveaux de maternité différents ont été interrogées.Résultats : passé le moment de l’annonce du diagnostic, les soignantes vont se positionner en soutien des parents : elles vont réexpliquer la situation, être à l’écoute des parents et appréhender leurs émotions. La spécialisation de la puéricultrice peut alors être un atout, car elle pourra répondre aux interrogations sur les besoins de l’enfant. Son accompagnement va surtout s’appuyer sur la relation d’aide avec les parents, afin de les valoriser et de les aider à tisser le lien avec leur enfant tel qu’il est.Conclusion : il est important pour la puéricultrice de rester à l’écoute des émotions des parents, qui passent par les différentes phases du deuil de leur enfant « idéalisé », et d’adapter leur accompagnement en fonction. |
