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Objectives: Teaching the doctor-patient relationship and communication competency is a major challenge for the training of young general practitioners. The family training course is a privileged step in teaching this skill. The aim of this study is to explore how internship supervisors perceive and invest their role in the teaching of the doctor-patient relationship. Methods: a qualitative study by individual semi-structured interviews was carried out with fifteen internship supervisors, all members of the University of Rennes General Medicine Department. Results: Above all, internship supervisors wish to share their enthusiasm for the profession and emphasize interpersonal skills. Interviewed physicians are convinced that the relational competency can be learned. Some of them were trained in this field but many consider that this skill is mainly developed through practising. In certain cases, the understanding of the patient-centred approach concept does not seem clear. This concept is often conflated with a biopsychosocial approach. Physicians might feel uncomfortable with the role model practice, which is often implicit. They sometimes have difficulties with explicating experience-based knowledge. Finally, most of them adopt a student-centred approach by valuing both students’ learning and reflective practice. Nevertheless, being often perceived as judgemental, assessing is an unsettling role for supervisors. Indeed, some of them struggle with the evaluation of their resident for fear of making a subjective judgement of his or her personality. Conclusion: This study allowed to identify the elements impacting the teaching of the doctor-patient relationship to the resident. Accentuating the “learning position” or the conscious practice of role modelling can provide some inspiration for improving the teaching of interpersonal competencies during the initial training program.; Objectifs : L’apprentissage de la compétence communication / relation médecin-patient est un défi majeur pour la formation des jeunes médecins généralistes. Le stage chez le praticien est un moment particulièrement adapté pour cet enseignement. L’objectif de cette étude est d’explorer comment les maîtres de stage universitaires perçoivent et investissent leur rôle dans l’enseignement de la relation médecin-patient. Méthodes : une étude qualitative a été menée par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 15 maîtres de stage universitaires (MSU) attachés au département de médecine générale de Rennes. Résultats : Les MSU souhaitent avant tout transmettre leur enthousiasme pour leur métier et insistent sur l’importance du savoir-être avec le patient. Les médecins interrogés sont convaincus que la compétence relationnelle s’apprend. Certains d’entre eux se sont formés, mais pour beaucoup cette compétence s’est surtout développée grâce à la pratique. Il semble que le concept d’approche centrée sur le patient ne soit pas toujours bien maitrisé. Il est souvent confondu avec une approche globale. Les médecins ne sont pas toujours à l’aise avec l’exercice de modèle de rôle qui reste souvent implicite. Ils ont parfois des difficultés à expliciter leurs savoirs acquis par l’expérience. Enfin la majorité adopte une approche centrée sur l’étudiant en valorisant les apprentissages et la pratique réflexive. Néanmoins, en étant perçue comme un jugement, l’évaluation est pour eux un rôle inconfortable. Certains MSU éprouvent des difficultés à évaluer leurs étudiants par crainte de porter un jugement subjectif sur la personnalité de l’interne. Conclusion : Ce travail a permis d’identifier des éléments qui peuvent impacter l’enseignement de la relation médecin-patient en stage. La valorisation de la position d’apprentissage ou encore la pratique consciente du modèle de rôle sont des pistes pour améliorer l’enseignement des compétences relationnelles en formation initiale. |